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La misère sociale de l'Algérie colonisée...


La misère sociale de l'Algérie colonisée...
Chroniques des Aurès, un livre-témoignage de René Fagnoni, journaliste et ancien appelé du contingent français, relatant le quotidien misérable de l'Algérie colonisée, vient de paraître à Paris dans une version "augmentée", a-t-on appris auprès de l'auteur.Chroniques des Aurès, un livre-témoignage de René Fagnoni, journaliste et ancien appelé du contingent français, relatant le quotidien misérable de l'Algérie colonisée, vient de paraître à Paris dans une version "augmentée", a-t-on appris auprès de l'auteur.Ce dernier y évoque surtout sa découverte, pour la première fois, du peuple algérien en 1958, date de son appel sous les drapeaux à Merouana près de Batna, où il affirme avoir noué des relations avec des jeunes appelés musulmans incorporés de force tout comme lui."C'est aussi grâce à la rencontre avec la fière population des Aurès, cette région belle et farouche, que j'ai appris à aimer l'Algérie, au c?ur même de la patrie des Fils des enfants de la Toussaint 1954", se souvient-il, décrivant d'anciens amis ayant fait les campagnes d'Italie à Monte Cassino et d'Indochine, et d'autres dont Ali Ziza, dont les deux fils une fille étaient engagés dans le FLN.René Fagnoni, dont la nouvelle version de l'ouvrage est parue aux Editions Dalimen, le déclic ayant motivé son écrit était sa visite en Algérie, en 2001, à l'invitation de l'Union nationale de la jeunesse algérienne. Dans son livre, illustré de photos prises par lui-même et qui se veut un hommage du c?ur à cette frange européenne soutenant militairement la cause nationale, l'auteur décrit le quotidien des Algériens des Aurès durant la période coloniale, dont le "dénuement le plus total" de la population civile.Parmi ses photos les plus parlantes, celle d'une jeune maman avec ses deux enfants dont le plus jeune entièrement nu, partageant, devant une garnison coloniale, leur pitance sous le regard d'un... chien. En face la photo d'une femme aurèssienne consolant ses enfants criant famine, l'auteur commente : "Un jour viendra peut-être où il faudra juger les coupables de ces crimes innommables. De toute façon, si nous ne savons pas le faire, l'Histoire finira par y voir clair et désignera les responsables".Plus loin, Fagnoni se prend en photo devant le centre de protection maternelle et infantile de Aïn-Touta, ayant servi de locaux pour l'administration coloniale. Chroniques des Aurès a été publié la 1re fois en 2006 par les éditions Art Kange d'Alger. Le nouveau texte contient des photos inédites ainsi que des textes parus récemment dans la presse algérienne, notamment la Rose et le Réséda évoquant les mémoires d'Henri Maillot et de Maurice Laban."Je reprends également un texte fondateur de la Révolution algérienne, à savoir la déclaration d'Henri Maillot, trop peu connue aujourd'hui, lorsqu'il a rejoint les maquis de l'ALN avec un camion rempli de munitions", a indiqué Fagnoni à l'APS. Il cite aussi un hommage à Henri Alleg, l'auteur de La Question, décédé en juillet dernier à Paris, et pour lequel un chapitre Juste parmi les Justes, Henri Alleg nous a quittés, est consacré.Ce dernier y évoque surtout sa découverte, pour la première fois, du peuple algérien en 1958, date de son appel sous les drapeaux à Merouana près de Batna, où il affirme avoir noué des relations avec des jeunes appelés musulmans incorporés de force tout comme lui."C'est aussi grâce à la rencontre avec la fière population des Aurès, cette région belle et farouche, que j'ai appris à aimer l'Algérie, au c?ur même de la patrie des Fils des enfants de la Toussaint 1954", se souvient-il, décrivant d'anciens amis ayant fait les campagnes d'Italie à Monte Cassino et d'Indochine, et d'autres dont Ali Ziza, dont les deux fils une fille étaient engagés dans le FLN.René Fagnoni, dont la nouvelle version de l'ouvrage est parue aux Editions Dalimen, le déclic ayant motivé son écrit était sa visite en Algérie, en 2001, à l'invitation de l'Union nationale de la jeunesse algérienne. Dans son livre, illustré de photos prises par lui-même et qui se veut un hommage du c?ur à cette frange européenne soutenant militairement la cause nationale, l'auteur décrit le quotidien des Algériens des Aurès durant la période coloniale, dont le "dénuement le plus total" de la population civile.Parmi ses photos les plus parlantes, celle d'une jeune maman avec ses deux enfants dont le plus jeune entièrement nu, partageant, devant une garnison coloniale, leur pitance sous le regard d'un... chien. En face la photo d'une femme aurèssienne consolant ses enfants criant famine, l'auteur commente : "Un jour viendra peut-être où il faudra juger les coupables de ces crimes innommables. De toute façon, si nous ne savons pas le faire, l'Histoire finira par y voir clair et désignera les responsables".Plus loin, Fagnoni se prend en photo devant le centre de protection maternelle et infantile de Aïn-Touta, ayant servi de locaux pour l'administration coloniale. Chroniques des Aurès a été publié la 1re fois en 2006 par les éditions Art Kange d'Alger. Le nouveau texte contient des photos inédites ainsi que des textes parus récemment dans la presse algérienne, notamment la Rose et le Réséda évoquant les mémoires d'Henri Maillot et de Maurice Laban."Je reprends également un texte fondateur de la Révolution algérienne, à savoir la déclaration d'Henri Maillot, trop peu connue aujourd'hui, lorsqu'il a rejoint les maquis de l'ALN avec un camion rempli de munitions", a indiqué Fagnoni à l'APS. Il cite aussi un hommage à Henri Alleg, l'auteur de La Question, décédé en juillet dernier à Paris, et pour lequel un chapitre Juste parmi les Justes, Henri Alleg nous a quittés, est consacré.


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