Le marché informel existe toujours à cause de la récidive de certains commerçants et la complaisance des autorités locales qui, en dépit du dispositif de l'Etat, continuent à délivrer des autorisations d'exercice.
La lutte contre le commerce informel mis en exergue par l'Etat se poursuit toujours dans la wilaya de Bouira. Après avoir vidé plusieurs rues, quartiers et cités des baraques et des charrues mobiles, les services concernés ont constaté un retour progressif de certains récidivistes dont certains n'hésitent pas à brandir des autorisations délivrées par les autorités locales. Cette situation n'a pas tardé à faire réagir le wali de Bouira, qui a mis en garde tout le monde, y compris les P/APC qui continuent à délivrer les fameuses autorisations. Aussi, il exhorta ces derniers d'assumer leurs responsabilités et de ne plus entraver la loi en délivrant les autorisations qui ne sont d'ailleurs plus reconnues. Désormais, a-t-il indiqué, les commerçants récidivistes verront leur marchandise et les moyens de locomotion (camion et autres) saisis avec risque de poursuites judiciaires. Des instructions fermes ont été données aux services de sécurité, à savoir agir rigoureusement pour éradiquer ce phénomène et mettre de l'ordre dans l'activité commerciale. Il est temps, a-t-il ajouté, que cette anarchie cesse et que l'activité commerciale se fasse de manière l'égale. Des marchés ont été aménagés et autres ouverts à cet effet et l'Etat a dégagé 32 milliards pour la réalisation de locaux commerciaux au profit des jeunes. Concernant les contraintes (opposition et autres) rencontrées dans la réalisation de ces marchés, le wali a été on ne peut plus clair : «On ne tolérera plus de tels comportements, l'autorité de l'Etat sera instauré !»
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Adjaout
Source : www.lnr-dz.com