Algérie

La ministre de Sarkozy s’attaque en premier aux Africains établis en France



6.000 euros pour ceux qui rentrent chez eux Le nouveau ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du co-développement, Brice Hortefeux, vient d’annoncer la mise en œuvre de nouvelles mesures allant dans le sens de la politique de Sarkozy qui s’articule autour de «l’immigration maîtrisée». Selon ce ministre, la France va multiplier le nombre de bénéficiaires de l’aide au retour volontaire, aide destinée particulièrement à la communauté étrangère d’origine africaine, vivant dans l’Hexagone. Brice Hortefeux qui intervenait sur les ondes de RFI dira s’engager à favoriser et augmenter «les procédures d’aide au retour volontaire», et projette de dépasser les chiffres obtenus jusqu’ici, à savoir «1.000 bénéficiaires il y a deux ans et 2.000 l’an dernier». Le ministre tiendra au passage à faire remarquer que «le pécule offert aux intéressés n’est pas négligeable, soit 6.000 euros nets pour une famille de deux enfants». Il constatera également que les fonds transférés par les étrangers établis en France vers leur pays d’origine «sont supérieurs à la politique d’aide au développement», il dira qu’il y a nécessité d»orienter cette manne vers l’investissement plutôt que vers le fonctionnement». Cela exprime parfaitement la politique de ce ministre qui a insisté, dès son entrée en fonction, sur l’importance du «co-développement de la politique d’immigration de Paris». Interrogé ensuite sur le «test de langue» exigé des nouveaux arrivants sur le territoire français, le ministre dira que cela lui parait «de bon sens», expliquant que «pour s’intégrer réellement dans la société française, la moindre des choses est de maîtriser la langue et d’avoir une activité professionnelle». Voilà qui est donc clair: Nicolas Sarkozy, élu président le 6 mai, abat ses cartes dès les premiers jours, affichant son intention de «durcir un peu plus les conditions d’entrée en France des étrangers». Farida Kadache


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