Le secteur de la solidarité nationale a été au centre de la visite de travail effectuée à Blida par Mme Mounia Meslam Si Amer, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.Certaines structures ont reçu pour la première fois la visite d'un membre du gouvernement. A Mouzaïa où elle s'est rendue en début de journée, elle a visité le centre médico-psychologique pour enfants inadaptés mentaux ; elle a été informée que la demande pour l'inscription reste importante. La responsable du centre n'a pas manqué de souligner le manque de cadres en ortophonie, en psychologie et également d'assistante sociales. A ce propos, Mme Meslem Si Amer a souligné le rôle très important de cette dernière fonction, dans la mise en ?uvre des programmes sociaux en faveur des familles algériennes. «C'est d'ailleurs le rôle qu'elle a joué dans les année 70, et nous allons lancer prochainement une étude sur la possibilité du retour de ce corps dans l'organigramme de notre ministère», a annoncé la ministre, qui a ajouté que l'assistante sociale peuvent canaliser les aides multiformes de l'Etat au profit des familles et, surtout, constituer un trait d'union entre ces familles et les différentes institutions étatiques. En poursuivant sa tournée, la ministre a inspecté le centre de rééducation de jeunes filles implanté à Blida et le siège de l'association des personnes âgées. Faisant le bilan de sa visite à travers la wilaya de Blida, la ministre s'est félicitée du travail réalisé par les autorités de la wiliya avant de déclarer que le travail a été impeccable et où la totalité des colis de solidarité ont été remis aux familles nécessiteuses deux jours avant le début du mois sacré, et directement chez elles ; il n'y a plus ces spectacles désolants de pères et de mères de famille qui font la chaine pour repartir avec le couffin du Ramadhan. Lors du point de presse, la ministre a indiqué que la situation des Subsahariens est au centre de la politique algérienne envers les pays limitrophes et cela ne changera pas, «nous allons aider les Maliens et les Nigériens en leur assurant au moins le gîte, la nourriture et une couverture sanitaire». La ministre a affirmé que le nombre de réfugiés maliens et nigériens ne sont pas connus dans le détail, car il y a chaque jour de nouveaux arrivants, mais «ils sont des milliers qui ont choisi l'Algérie comme terre d'asile pour fuir les conditions dangereuses dans lesquelles ils vivaient dans leurs pays». Toujours selon elle, les walis ont été instruits afin d'ouvrir des points de rassemblement des réfugiés maliens dans leurs wilayas respectives, mais «le problème est qu'ils (les réfugiés) refusent d'être regroupés dans des centres et même d'être pris en charge au plan sanitaire, nous essayons de leur faire comprendre qu'il y va de leur intérêt s'ils se rassemblent. Quoi qu'il en soit, l'Algérie fournira de la nourriture et des soins à ces familles : c'est la grande priorité du gouvernement algérien». Concernant l'action de solidarité préconisée par son département, la ministre a souligné que l'Etat ne ménage aucun effort pour la prise en charge des handicapés, quel que soit leur handicap, tout en faisant la remarque que le nombre de handicapés augmente de façon alarmante en Algérie. A ce propos, elle annoncera que son département envisage d'augmenter la pension des handicapés. Après avoir tenu une réunion avec les membres du mouvement associatif relevant de son secteur et une autre rencontre avec les cadres de la wilaya, la ministre a présidé une sympathique cérémonie au cours de laquelle les président des APC ont reçu des bons dotations de chauffages pour les établissements scolaires.
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Posté Le : 08/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B M
Source : www.lnr-dz.com