La ministre de la Solidarité à Oran et Aïn Témouchent

Les 25 000 réfugiés des pays subsahariens, comme le Niger ou le Mali seront pris en charge à la faveur d'un nouveau plan qui sera opérationnel prochainement. C'est ce qu'a révélé Mme Mounia Meslem, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, lors de sa visite de travail et d'inspection effectuée, avant-hier, dans la wilaya de Aïn Témouchent. Ainsi, la situation qui prévaut actuellement aux frontières sud, due à l'instabilité interne des pays limitrophes, a incité le gouvernement à prendre au sérieux ce épineux dossier, dont les conséquences peuvent s'avérer fâcheuses. Dans le même sillage, l'hôte de Aïn Témouchent a annoncé la mise en ?uvre d'un second plan destiné à l'enfance assistée et aux jeunes en âge de se marier. De passage à Oran, la ministre a tenu un point de presse à l'université d'été du mouvement syndical estudiantin UNEA à Es Sénia. "Pour la pension mensuelle des 3 000 DA au profit des handicapés, nous nous penchons sur le dossier pour l'améliorer", a-t-elle déclaré tout en refusant de donner des statistiques sur cette pension au profit des enfants scolarisés à la veille de la rentrée scolaire : "J'ai été installée il y a juste 4 mois". Sur le registre des accidents de la route, Mounia Meslem a dénoncé l'horreur du nombre d'accidents, et surtout celui des victimes : "Malgré les lois sévères qui sont en application dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation, nous enregistrons 100 morts par semaine et des dizaines de handicapés. Le nombre de ces derniers est en nette augmentation."M. Laradj/N. BenabbouNomAdresse email