Algérie

La mésaventure d'un investisseur algérien



Un investisseur algérien a voulu procéder à la déclaration de son projet estimé à un peu plus de 50 millions de DA. Quelle ne fut sa surprise quand la préposée à l'accueil lui a signifié que sa demande devait passer par la Commission nationale d'investissement, présidée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia lui-même, et ce, au motif que parmi les actionnaires de son entreprise figurait... son épouse, de nationalité française. Notre investisseur eut beau rétorquer que son épouse réside en Algérie depuis plus de trente ans, que sa part était libellée en dinars et qu'elle ne représentait que 0,5% de la totalité des actions, rien n'y fit : il fallait qu'il reformulât sa demande et qu'il la déposât auprès de la Commission nationale d'investissement.
Malgré ses protestations et malgré son intervention auprès de la hiérarchie de la préposée, on lui opposa un niet catégorique tout en lui conseillant d'écrire au directeur général de l'Andi afin de soumettre son cas à examen par la tutelle... La réponse pourra attendre longtemps quand on connaît les méandres de notre bureaucratie. L'obsession de la limitation des transferts de devises est telle en haut lieu que le Premier ministre doit être consulté pour donner son avis sur une affaire aussi insignifiante et ridicule ! Quand on sait que des milliards en devises quittent le pays par enchantement, au vu et au su de tout le monde !




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