Algérie

La mention étudiant sur le passeport



Les étudiants venus d'Egypte négociaient hier avec des responsables des services de sécurité pour pouvoir voir ceux du ministère de l'Enseignement supérieur.  C'est Khaled Abdelghani, le délégué du groupe, qui a réussi à s'entretenir hier avec le directeur de cabinet du ministère, qui avait à ses côtés le responsable du département pédagogie et une responsable des instances locales de Bouzaréah. La mention étudiant qui doit figurer sur le passeport, tel qu'exigé par la tutelle, n'est pas du goût des concernés. « Nous ne voyons pas pourquoi elle doit l'être, il y en beaucoup qui ont repris leurs études après qu'ils aient exercé une profession, ils ne peuvent donc pas l'avoir sur leur passeport », nous expliquait hier Khaled Abdelghani que nous avons joint par téléphone. Il affirme que la question a été tranchée et que « l'étude du dossier fourni reposera sur la carte de résidence et les dates d'entrée et de sortie aux frontières ».

 Le délégué des étudiants du Caire rappelle que ces conditions ont été retenues auparavant, mais « nous avons expliqué que la carte consulaire n'est délivrée qu'après avoir obtenu la carte de séjour. Mais celle-ci n'est délivrée qu'après enquête des services égyptiens, qui peut prendre beaucoup de temps». Il indique que « le 13 janvier dernier, M. Hocine, le chargé de département pédagogie, s'était réuni avec les trois conférences régionales et nous a déclaré qu'ils comprennent la situation. Ils prennent encore une semaine pour tout vérifier, mais les dossiers qui vont être rejetés le seront avec notification des causes du rejet». Abdelghani souligne que le ministère leur a fait savoir que « les étudiants dont les dossiers sont rejetés ont un délai de recours et seront orientés vers le service qui doit se charger de s'entretenir avec eux». Il affirme que le critère des 35 ans d'âge n'a pas été retenu par la tutelle. Pour ce qui est du suivi du cursus universitaire, le délégué des étudiants explique : « Avant de partir en Egypte, nous avons demandé l'avis du ministère ». Pour ce qui est de l'équivalence du diplôme, « l'Algérie est membre de cet institut depuis 1953.

 Elle reconnaît ses diplômes de magister et de doctorat qui sont obtenus de façon académique. Les universités égyptiennes le reconnaissent aussi et j'en ai la preuve : des étudiants avant nous l'ont eue », a-t-il dit. Il rassure qu' « au ministère, on nous ont dit que dimanche ou lundi prochain, on vous répondra tous. On affichera les résultats de l'examen des dossiers dans les universités, avec les causes du rejet et le délai et le service concerné pour introduire les recours. On vous appellera aussi ».

 Pour les frais d'inscription à l'institut, Abdelghani nous indique qu'il faut « 900 dollars pour la 1ère année, 1.000 dollars pour la 2e et 1.200 dollars pour la 3e ». Pour une inscription dans les universités gouvernementales égyptiennes, il faut, dit-il, « 2.200 livres sterling pour la 1ère année et 1.200 pour la 2e année : c'est donc plus cher qu'à l'institut ».

 Les étudiants boursiers de l'Etat algérien se plaignent eux « des lenteurs » prises par les responsables du ministère pour régler leur situation. « Ils ont dit qu'ils vont nous affecter dans des universités arabes, la Jordanie je crois, mais ils tardent à retirer nos dossiers de l'Egypte. Ils refusent aussi de nous donner des emplois à cause des problèmes, disent-ils, que leur pose la fonction publique ». Les étudiants réclament aussi leur dû, le reste de la bourse qu'ils n'ont pas encore perçu.




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