La mendicité, un fléau banal

Tout le monde a pu le remarquer! Les rues de Relizane grouillent de mendiants en ce mois de carême. Certains appellent ça «le gain facile». Des personnes âgées, des jeunes, des enfants, et même des nourrissons sont trimballés de jour comme de nuit, qu'il pleuve, ou qu'il fasse beau ; ils sont toujours là ! Tout ça pour se procurer des sous auprès des passants, chacun à sa manière.Si pour certain la mendicité n'est pas un choix, d'autres en ont fait une véritable profession, alors là toutes les ruses sont permises pour arriver à leurs fins. Souvent ce sont les mêmes expressions qui reviennent pour approcher un passant «...juste de quoi acheter un pain» ou «...juste pour acheter du lait pour mes enfants ». Il y a qui n'hésitent pas à vous raconter une histoire «...Voilà je ne suis pas d'ici, il ne me reste plus d'argent pour rentrer chez moi à Oran ou Mostaganem ou...». Les citoyens n'arrivent plus qui croire ! Des mendiants qu'on retrouve un peu partout, à côté des marchés, à l'entrée d'une mosquée, ou alors près d'une banque, à proximité des jardins publics... sans compter les réfugiés étrangers qui ont quitté leurs pays en raison d'instabilité politique. Un phénomène bien négatif dont les conséquences se répercutent sur la société qui souffre déjà de bien d'autres fléaux, des jeunes qui dérivent et qui deviennent des délinquants, des filles qui s'adonnent au plus vieux métier au monde, la criminalité... une seule question se pose, jusqu'à quand ce fléau va-t-il durer encore '