Algérie

La mémoire du chahid revisitée



Il y a 54 ans presque jour pour jour, tombait au champ d'honneur le chahid commandant Rabah Mokrani plus connu sous le nom de guerre Si Lakhdar. Le 5 mars de l'année 1958, le commandant rendit l'âme suite à des graves blessures, au cours d'un combat héroïque livré à l'armée coloniale, les armes à la main au djebel Boulegroune, près de Souagui dans le sud de la wilaya de Médéa. Blessé, transporté vers Ouled Zenine par deux djoundis, celui-ci ne pouvant supporter, succomba à ses blessures et fut enterré sur les lieux du combat. Ses compagnons de lutte encore vivants, venus de toutes les régions du pays, ses proches, les autorités locales et des habitants de la commune de Djouab se sont retrouvés, en ce jour du 5 mars, sur les lieux mêmes de la disparition de cet illustre officier de la glorieuse Armée nationale populaire pour un devoir de mémoire. Une cérémonie simple et émouvante qui a convoquée l'histoire en ce qu'elle a de plus glorieux. La stèle érigée en hommage de cet héros rappelle que Rabah Mokrani « Si Lakhdar » a rejoint le maquis dès l'âge de 20 ans. Il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie et est promu capitaine dès octobre 1956. Deux ans plus tard, il est membre de la wilaya IV en tant que commandant. Le commandant « Si Lakhdar », de son vrai nom Rabah Mokrani, aujourd'hui, Lakhdaria (ex-Palestro), chef-lieu de commune et de daïra dans la wilaya de Bouira porte son nom, a vu le jour le 6 février 1934 à Lakhdaria (ex-Palestro) dans la wilaya de Bouira. Il a fait le coup de feu dans la zone I de la wilaya IV historique. Baroudeur, meneur d'hommes et organisateur hors pair des opérations de guérilla, le chahid commandant « Si Lakhdar » est devenu une vraie légende au sein des unités de choc qu'il a eu à commander. Ami et compagnon d'un autre baroudeur, Ali Khodja Mustapha, ils sont chargés, tous deux, grâce à leur savoir-faire et leur expérience dans la conduite de la lutte armée, de former des unités de moudjahidine dans l'axe Lakhdaria-Aïn-Bessam. La commémoration du 54e anniversaire de la mort du valeureux chahid « Si Lakhdar » a été l'occasion pour certains de ses compagnons d'armes de retracer son parcours et de mettre en exergue son sens du sacrifice pour que vive l'Algérie libre et indépendante. Le colonel Youcef Khatib, dernier commandant de la wilaya IV historique et le secrétaire de l'ONM pour la wilaya de Médéa, Ahmed Fouad Chaaouati, prendront la parole pour souligner les valeurs et l'importance de ces commémorations pour que les jeunes générations n'oublient pas ceux qui ont écrit les plus belles pages de l'Algérie combattante. D'autres compagnons de lutte du commandant « Si Lakhdar », pour leur part, se sont souvenus des derniers instants où la mort a surpris le chahid. Mustapha Blidi est l'un ceux-ci. Dans un témoignage émouvant, il narre les dernières recommandations de« Si Lakhdar » avant qu'il ne rende l'âme. « Si Azzedine, ne me laisse pas tomber entre les griffes de l'armée française », ont été les dernières paroles qu'il a prononcées. A signaler que Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a assisté à la cérémonie de cette commémoration.
Il y a 54 ans presque jour pour jour, tombait au champ d'honneur le chahid commandant Rabah Mokrani plus connu sous le nom de guerre Si Lakhdar. Le 5 mars de l'année 1958, le commandant rendit l'âme suite à des graves blessures, au cours d'un combat héroïque livré à l'armée coloniale, les armes à la main au djebel Boulegroune, près de Souagui dans le sud de la wilaya de Médéa. Blessé, transporté vers Ouled Zenine par deux djoundis, celui-ci ne pouvant supporter, succomba à ses blessures et fut enterré sur les lieux du combat. Ses compagnons de lutte encore vivants, venus de toutes les régions du pays, ses proches, les autorités locales et des habitants de la commune de Djouab se sont retrouvés, en ce jour du 5 mars, sur les lieux mêmes de la disparition de cet illustre officier de la glorieuse Armée nationale populaire pour un devoir de mémoire. Une cérémonie simple et émouvante qui a convoquée l'histoire en ce qu'elle a de plus glorieux. La stèle érigée en hommage de cet héros rappelle que Rabah Mokrani « Si Lakhdar » a rejoint le maquis dès l'âge de 20 ans. Il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie et est promu capitaine dès octobre 1956. Deux ans plus tard, il est membre de la wilaya IV en tant que commandant. Le commandant « Si Lakhdar », de son vrai nom Rabah Mokrani, aujourd'hui, Lakhdaria (ex-Palestro), chef-lieu de commune et de daïra dans la wilaya de Bouira porte son nom, a vu le jour le 6 février 1934 à Lakhdaria (ex-Palestro) dans la wilaya de Bouira. Il a fait le coup de feu dans la zone I de la wilaya IV historique. Baroudeur, meneur d'hommes et organisateur hors pair des opérations de guérilla, le chahid commandant « Si Lakhdar » est devenu une vraie légende au sein des unités de choc qu'il a eu à commander. Ami et compagnon d'un autre baroudeur, Ali Khodja Mustapha, ils sont chargés, tous deux, grâce à leur savoir-faire et leur expérience dans la conduite de la lutte armée, de former des unités de moudjahidine dans l'axe Lakhdaria-Aïn-Bessam. La commémoration du 54e anniversaire de la mort du valeureux chahid « Si Lakhdar » a été l'occasion pour certains de ses compagnons d'armes de retracer son parcours et de mettre en exergue son sens du sacrifice pour que vive l'Algérie libre et indépendante. Le colonel Youcef Khatib, dernier commandant de la wilaya IV historique et le secrétaire de l'ONM pour la wilaya de Médéa, Ahmed Fouad Chaaouati, prendront la parole pour souligner les valeurs et l'importance de ces commémorations pour que les jeunes générations n'oublient pas ceux qui ont écrit les plus belles pages de l'Algérie combattante. D'autres compagnons de lutte du commandant « Si Lakhdar », pour leur part, se sont souvenus des derniers instants où la mort a surpris le chahid. Mustapha Blidi est l'un ceux-ci. Dans un témoignage émouvant, il narre les dernières recommandations de
« Si Lakhdar » avant qu'il ne rende l'âme. « Si Azzedine, ne me laisse pas tomber entre les griffes de l'armée française », ont été les dernières paroles qu'il a prononcées. A signaler que Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a assisté à la cérémonie de cette commémoration.


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