La Méditerranée veut un mécanisme de financement spécifique

Le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel, a appelé hier à Madrid à instaurer un mécanisme de financement permettant aux pays du bassin méditerranéen de lutter contre les changements climatiques.S'exprimant lors d'une rencontre organisée par l'UpM en marge de la 25e Conférence des parties sur le climat (COP25), Nasser Kamel a indiqué qu'il "est indispensable" d'engager un dialogue entre les différents pays méditerranéens afin de mettre en place un mécanisme de financement qui leur soit spécifique.
S'appuyant sur l'étude du réseau d'experts scientifiques et universitaires méditerranéens sur les changements climatiques, rendue publique en octobre dernier, le secrétaire général de l'UpM a rappelé que la Méditerranée demeure la deuxième région "la plus affectée par les dérèglements climatiques".
Elle se réchauffe aujourd'hui 20% plus rapidement que le reste du globe. La 25e Conférence des Etats parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP25), à laquelle prennent part des délégations de 196 pays, se tient du 2 au 13 décembre à Madrid (Espagne).
La COP25 vise à finaliser les préparatifs pour appuyer l'Accord de Paris de 2015 qui visait à limiter le réchauffement de la planète à 2°C, voire 1,5°C, et dont les objectifs semblent de plus en plus "inatteignables". Les signataires de l'accord sont pressés de toutes parts de fixer des objectifs plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).


R. I./Agences