Je vous présente quelques extraits de l’essai de Jean Eric BITANG intitulé « LA MÉDIOCRITÉ SELON NJOH-MOUELLE : ESSAI DE CRITIQUE »
« Étymologiquement, l’homme médiocre est l’homme du milieu, c’est-à-dire l’homme du centre sans que par centre il faille entendre le noyau, le cœur dans l’ordre de l’excellence ou de l’essence. Il est du centre sans être central »
« L’appartenance à un milieu ne conduit pas nécessairement à la médiocrité. C’est l’inaptitude à prendre du recul par rapport au milieu, l’adhérence totale à lui qui mène sûrement à la médiocrité. Celle-ci se présente donc d’abord comme grégarité, esprit moutonnier et conformisme irréfléchi »
« L’instinct de conservation est en même temps instinct de mort (…) [La mort] C’est plus exactement le dépérissement par manque de renouvellement ou par défaut d’activité créatrice autonome chez l’individu, dépérissement qu’occasionnent non seulement l’autorépétition quotidienne de soi mais encore l’imitation systématique du comportement du grand nombre »
Du point de vue du mouvement, l’homme médiocre n’est pas qu’un homme du milieu, c’est un homme mort ; mort parce qu’incapable de se réinventer.
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Posté Le : 26/11/2017
Posté par : imekhlef
Ecrit par : rachid imekhlef
Source : Ammar Hadj-Messaoud relation de 1er niveau1er Président directeur général chez SCIQUOM / Expert international TOC-LEAN-SIX SIGMA IDEEFORCE Université Laval, Québec, Canada