Une expression patrimoniale multidimensionnelle : urbanistique, architecturale, culturelle... Fondée par les Almoravides, la médina s’est enrichie par plusieurs civilisations. Chaque monument, espace, œuvre d’art a un récit à transmettre. Bab Zir, le secteur le plus emblématique de la ville millénaire almoravide des Zianides. La médina, est ce qui reste de l'ancienne ville, sa fondation remonte à l'époque des Idrissides, vers l'an 765. Elle prit place sous le nom d'Agadir sur les ruines de la cité romaine de Pomaria (Les vergers). Quand les Almoravides s'emparèrent d'Agadir en 1069 et avant que leur pouvoir ne s'étende de l'Atlantique jusqu'à Alger, ils créèrent un nouveau quartier : Tagrart. On doit du reste à cet empire qui annexa l'Andalousie, la construction d'une grande mosquée, laquelle fut achevée en 1136, ainsi que du Qsar El bâli, l'administration et autres demeures. La majeure partie de la ville basse se forma à cette époque. Ainsi devaient émerger les quartiers de Bâb Ali, Bâb Zîr, Derb Nâîdja, Derb Sensla, Beni Djamla, Djamâa Echorfa, Sebbânîne et El Korrân. Après avoir détrôné les Almohades les Zianides sous Yaghmoracen (1236 – 1282) amorcèrent l'élargissement de la ville
Posté Le : 15/10/2020
Posté par : imekhlef
Ecrit par : rachid imekhlef
Source : Kamel Mohamed