Algérie

La médiation internationale de retour à Bangui



La médiation internationale de retour à Bangui
Une délégation de la médiation internationale, dans la crise centrafricaine, est arrivée, hier, à Bangui, pour rencontrer les groupes armés et « ramener le calme » après la flambée de violences qui a fait une vingtaine de morts depuis 15 jours dans la capitale centrafricaine, dont un Casque bleu pakistanais, et plusieurs dizaines de blessés. Cette visite, à l'initiative du président congolais, Denis Sassou Nguesso, le médiateur dans la crise centrafricaine, est, notamment, composée du chef de la mission de l'ONU en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, et du ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikwébé. La médiation vient « pour discuter avec les signataires de (l'accord de) Brazzaville et, bien entendu, avec les autorités de la transition pour voir comment, aujourd'hui, ramener le calme et la sérénité dans ce pays pour une transition apaisée après les violences de ces derniers jours », a déclaré, Abdoulaye Bathil, en insistant que « c'est par le dialogue, le débat d'idées et non pas en tuant des enfants, en tuant des mères de famille, qu'on sortira de cette crise de manière durable ». Bathil a indiqué qu'il va rencontrer la présidente (Catherine Samba Panza) pour lui transmettre ce message. « J'ai des raisons d'être optimiste », a-t-il dit, tout en reconnaissant que « depuis quelques jours, il y a eu déraillement du train de la transition ». Le médiateur onusien a, également, souligné que « toute la communauté internationale est mobilisée autour de la Centrafrique ». Réunis à Brazzaville, fin juillet, les représentants des principaux groupes armés qui ont mis le pays à feu et à sang depuis un an et demi - l'ex-coalition Séléka, majoritairement musulmane, qui avait pris le pouvoir en 2013, et des miliciens anti-balaka qui avaient mené une impitoyable chasse aux musulmans après la chute de la Séléka au début de l'année - avaient signé un accord de cessation des hostilités. Mais cet accord a été, depuis, régulièrement violé, alors que les affrontements, les braquages et les pillages se poursuivent à Bangui comme en province.




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