La médecine douce d’un point de vue d’une leader

Basé sur un interview avec docteur Mehrazi Boukia.

Souriante comme toujours, elle nous a accueilli dans son cabinet médicale à la cité 8 Mai 1945- Annaba. Dr Mehrazi Boukia est un médecin généraliste depuis 1987 avec 32 d’exercice à son actif. Elle est parmi les premiers à introduire les pratiques de la médecine douce à Annaba. Depuis son enfance, elle a toujours aimé la médecine douce car comme elle le dit, avec la médecine classique elle se posé toujours la question est-ce qu’on va guérir certaines maladies, mais au fond la réponse était négative. Dr Boukia déclare qu’elle a pu traiter des cas en utilisant certaines techniques ou la médecine occidentale n’a rien donné. Car il s’est avéré que cette dernière n’a atténué que les symptômes ou ce qu’on appelle les branches.

En 1994 Dr Boukia a commencé ses formations en acupuncture, la médecine des ventouse et le Reiki. Elle cherchait toujours à traiter les malades ou bien les cas face auquels elle s’est retrouvé limitée. Dr Boukia affirme que maintenant on peut traiter plusieurs maladies, comme l’exemple de psoriasis(une maladie de la peau).

Avant, le psoriasis se soignait uniquement à travers un traitement local et palliatif. De nos jours plusieurs clés sont à la disposition des médecins et des patients. Plusieurs techniques sont proposées dont chacune à ses indications et ses contre-indications.

Notre médecin préfère pallier l’utilisation des médicaments le plus possible notamment les corticoïdes de façon à obtenir des résultats d’une façon naturelle.

S’il y’a un corps déséquilibré, il faut lui rendre son équilibre pour que ça donne un bon résultat. il faut l’aider à se rétablir sans le forcer.

Après avoir acquis expérience précieuse, Dr Boukia stipule qu’on peut avoir recours à la médecine des ventouses« Hijama » à titre préventif dès l’âge de 18 ans au moins une fois par an pour avoir une bonne circulation sanguine et éviter des pathologies tel que le cancer.

Parlant de l’acupuncture ça commence dès la première semaine de grossesse chez la femme enceinte.

« La différence entre nous et les asiatiques est que ces derniers introduisent l’acupuncture dès la formation de l’œuf chez la femme enceinte comme ça le futur enfant sera équilibré » affiche Dr Boukia. Elle ajoute : « si l’acupuncture est faite d’une façon régulière elle aidera toute personne stressée à pouvoir se maitriser ».


Notre médecin parle aussi de la nourriture qu’elle considère très mal saine ce qui nuit à notre santé et notre bien-être.

Dr Boukia explique que par ceci la médecine classique traite les branches tandis que la médecine chinoise appelée aussi douce ou alternative traite les racines et elle ne dissocie pas le physique et le psychisme. Dans la médecine chinoise, l’être humain est considéré comme un tout, par contre la médecine classique se focalise uniquement sur la pathologie.

C’est pour ça qu’on a des résultats aboutissant et durable avec la médecine douce. d’ailleurs le nom dit douce c’est-à-dire on ne force pas le malade.

La discussion avec notre médecin était enrichissante et nous a incité à demander au docteur de nous parler de quelques cas qu’elle avait traité et dont le résultat était prometteur.

La réponse de Dr Boukia était enthousiaste : « oui ! beaucoup ! ». Elle rajoute :

« En fait, on joue surtout sur l’immunité, par exemple les débuts de cancer que j’ai traité en agissant sur l’immunité et sur le stress ont donné des bons résultats. les cancéreux qui se présente chez les médecins sont souvent démoralisés notre rôle est d’abord de les assister, de les conforter en les encourageant et les incitant de se battre contre la maladie, pour ensuite les soigner.»

Parlant des migraines, l’expérience du docteur a démontré que rare sont les cas guérit par les traitements de la médecine classique. En revanche, la médecine des ventouses ou « Hijama » s’est avérée la solution tant recherché par les patients.


Comme pour les entorses, les contusions et tout ce qui inflammation post traumatique, « Hijama » s’impose comme le traitement de première intention car on obtient des résultats miraculeux par moments. Même les sportifs y ont souvent recours.

L’arthrose comme un cas à part et souvent compliqué peut se traiter par la technique de « Hijama » pour ne pas arriver à des stades avancés (stade 3) ou à la chirurgie. « Hijama » empêche la maladie de s’aggraver et la stoppe à temps.

On a demandé au docteur quels étaient les moments difficiles dans son parcours.

La réponse de notre médecin se tournait beaucoup plus sur la vision non fondée de certains de ses confrères qui reste toujours retissant par rapports à ces techniques. Bien que ces dernière ont bien démontré leur bienfaits sur le terrain.

Heureusement que d’autres y croient et recommandent « Hijama » ou acupuncture à certains de leur patients. Comme exemple les cas des fibromes. Les fibromes traités par la techniques des ventouses régressent nettement à chaque séance et finissent par se calcifier. Alors qu’ils peuvent récidiver en cas d’intervention chirurgicales.

Ou celui de l’hernie discale que Dr Boukia cite aussi et dit avoir traiter des cas persistant d’hernie discale tout en évitant l’intervention chirurgicale qui peut présenter des complications liées à la cicatrisation (la fibrose) et au récidives.

Dr Boukia explique que tout s’articule autour d’une bonne l’hygiène de vie d’ailleurs le slogan de notre société EVERGREEN dz est «Bien être est style de vie».

« Il faut essayer» dit notre médecin. «Il faut essayer des moyens plus doux pour équilibrer les différentes énergies. On a des énergie et des méridiens qu’ils faut les équilibrer. Il faut aussi régler les problèmes vasculaires à l’origine de plusieurs maladies comme les infarctus, la coagulation du sang, les AVC( accident vasculaire cérébral) la formation des kystes, les inflammation…etc. Pour de tels problèmes de santé « Hijama » est fortement recommandée et on n’oublie pas que notre prophète paix et salut sur lui nous la recommandé surtout au printemps».

Cette science souvent attribué à la culture chinoise s’avère être un patrimoine Orientale qui oblige maintenant l’Europe à se tourner vers ce type médecine.

Dr Boukia a évoqué aussi le Reiki. Qu’elle définit comme une énergie qu’on peut transmettre et avec laquelle elle déclare avoir traité un enfant qui faisait le trajet Annaba-Tébessa à chaque séance de traitement.

En France, il existe un service de pédiatrie qui soigne les malades cancéreux avec le reiki et un autre où un groupe multinational de praticiens soigne l’ostéopathie et ce avec des conditions particulières limitant le nombre de séance à 3 par semaine et le nombre de patient à 2 uniquement.

L’usage de cette technique n’est pas très fréquent car cette dernière demande une grande dépense d’énergie. Ces séances coûtent très chères.

En conclusion, Dr Mehrazi Boukia souhaiterai que le recours à la médecine douce soit plus fréquent et mieux réglementé et incite les autorités concernées à réfléchir à introduire ce genre de science médicale dans le cursus de la formation des étudiants de médecine à fin de stopper la nappe hémorragique des gens qui n’ont rien à voir avec la médecine et qui ignorent même par exemple que si on touche à un grain de beauté il peut se transformer en un myélome ou si on incise un malade sous ‘Sintrom’ on peut provoquer des hémorragies fatales.

Le conseil le plus important que le docteur donne aux Algériens est d’éviter au maximum le stress. On peut déstresser par des moyens simples et à la portée de tout le monde. Comme la lecture des textes du coran par exemple.

Avec ces précieux conseils, on a remercié notre docteur pour sa bienveillance et on a quitté le cabinet impressionné par sa solide connaissance et ses compétences.