Quelle soit irriguée ou pluviale, la céréaliculture algérienne connaît de
faibles rendements attribués entre autre à une maîtrise insuffisante de l'un
des principaux facteurs de production à savoir la mécanisation des
différentes étapes de l'itinéraire technique.
Bien que considérée comme relativement développée, la mécanisation
de la céréaliculture algérienne ne répond que partiellement aux conditions
édaphiques et climatiques. Grande consommatrice d'énergie, cette
technique à base de labour est responsable également de la dégradation
physique des sols et de l'environnement, ce qui peut menacer la durabilité
même de l'agriculture.
Ce travail se propose de montrer à travers une analyse de la situation
qui prévaut sur le terrain, les incohérences liées à la technique actuelle de
travail du sol et l'intérêt qu'il y a à adopter des techniques sans labour plus
respectueuses de l'environnement.
Le semis direct présenté comme l'une des alternatives à la technique
actuelle a été testé en céréaliculture sous pivot et en céréaliculture pluviale
et les premiers résultats sont jugés encourageants. Ce système Conjuguée
à d'autres mesures d'accompagnement, peut se révéler bénéfique pour
l'agriculture algérienne, en particulier dans les zones arides et semi arides
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Posté Le : 17/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Kheyar M.o. - Amara M. - Harrad F.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 28, Numéro 1, Pages 95-102