Algérie

LA MAUVAISE FOI DES DOCTES



Il est plus aisé de détruire que de construire, comme il est plus facile de s'évertuer à crier au feu que de s'appliquer à l'éteindre. Certains prétendus doctes en mal de reconnaissance, aveuglés par un ego démesuré, cultivent sans relâche l'exagération dans un négativisme non pas pour l'amélioration de la vie de leurs concitoyens mais pour bénéficier de l'éclairage des projecteurs et des lampions. Le tableau qu'ils dressent de leur pays est si noir que l'on n'a aucune peine à comprendre que la mise en avant de leur personne n'est qu'un râle dont la source n'est qu'égoïsme.Si l'on devait convenir que tout n'est pas parfait et qu'il serait faire preuve de fanfaronnade en miroitant une quelconque félicité, les Algériens ne meurent ni de faim ni de soif.
La criarde malhonnêteté voudrait que l'on fasse table rase sur toutes les importantes réalisations achevées jusqu'ici. Il est vrai qu'elles ne se sont pas faites sans anicroches, mais elles ont le mérite d'avoir accordé une aisance que celle des pays censés couver des dispositions et des possibilités plus grandes.
Un ambassadeur européen, en poste à Alger dans le passé, criait au scandale quand il entendait dire que l'Algérie était sous-développée. Et il n'avait pas tort de remettre la pendule à l'heure en énumérant toutes les réalisations.
Le racé et diplomate étranger, Guerrato de nom, ne se gênait en aucune façon pour faire le décompte des universités algériennes, des écoles et des lycées, des hôpitaux, des aéroports, en indiquant avec franchise et sincérité qu'aucun pays du tiers monde ne disposait d'un tracé routier similaire à celui des Algériens.
A observer la pénible existence de la majorité des terriens, y compris ceux armés de leurs puissances, la mauvaise foi des doctes est évidente.
Sans doute faudrait-il seulement leur faire remarquer qu'en ce moment, de larges peuplades, ailleurs, ont recours aux poubelles des centres commerciaux pour s'alimenter.


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