Des élections ouvertes pour un pouvoir civil Les Mauritaniens votaient, hier, pour choisir leur président, lors d’un scrutin présenté comme le plus libre de l’histoire du pays et qui clôt le processus de remise du pouvoir aux civils après un coup d’Etat militaire en 2005. Dix-neuf candidats sont en lice pour succéder au colonel Ely Ould Mohamed Vall, qui ne se présente pas à ce scrutin, conformément à ses engagements et afin de garantir la neutralité du processus de transition démocratique. Après avoir voté, M. Vall a déclaré qu’il quittait le pouvoir «avec le sentiment du devoir accompli». Le colonel a conseillé à son futur successeur de «maintenir le cap». «J’ai confiance dans le peuple mauritanien», a pour sa part indiqué à la presse Ahmed Ould Daddah, un opposant historique, candidat malheureux à la présidence en 1992 et 2003. «Je n’ai pas connaissance d’incidents et j’espère que cela continuera dans le calme et la sécurité», a-t-il ajouté. Le candidat Sidi Ould Cheikh Abdellahi, un des favoris du scrutin, soutenu par une coalition majoritaire au Parlement, s’est lui aussi déclaré «tout à fait confiant» en sa victoire. Il a été à plusieurs reprises accusé d’être le candidat de la junte au pouvoir, ce qu’il a toujours contesté. 300 observateurs internationaux ont été accrédités pour ce scrutin crucial. Les opérations de vote doivent s’achever à 19h00. Les résultats complets provisoires du scrutin sont attendus dans la journée de demain. Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue, un deuxième tour sera organisé le 25 mars.
Posté Le : 12/03/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com