Algérie

La manifestation contre le gaz de schiste empêchée à Alger



La manifestation contre le gaz de schiste empêchée à Alger
La place de la Grande-Poste à Alger était fort animée hier.Une ambiance bien particulière y régnait depuis le matin, aux environs de 9h. Zorna, baroud, chants patriotiques... et beaucoup de policiers tout autour.C'est la fête, dit-on sur place. Celle de la célébration du 44e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Les autorités communales et de wilayas étaient toutes mobilisées pour la réussite de l'évènement. Mobilis aussi prend part aux festivités, en lançant officiellement sa nouvelle technologie «City Site».L'ambiance festive et le stand de Mobilis attirent des curieux nombreux.La Grande-Poste d'Alger grouille de monde. La forte présence policière suscite toutefois des interrogations. «Est-il nécessaire de déployer autant de policiers pour sécuriser les lieux '», se demandent beaucoup de passants. En s'éloignant peu à peu de la place de la Grande-Poste, le nombre des hommes en uniforme bleu augmente et intrigue. Il y a une marche, c'était cela la raison et c'était évident, dès le départ. Elle est initiée par l'opposition regroupée au sein de la Coordination dite Cntld. C'est une marche «de soutien pour nos concitoyens du Sud qui s'opposent à l'exploitation du gaz de schiste», rappellent des membres de la Coordination dont le politique Ahmed Adimi. Ça a bien ébranlé la Grande-Poste et toute la rue menant à la place Audin. La rue Didouche Mourad également. L'arrivée des membres de la Cnltd, en rangs dispersés parce que «repoussés» et «malmenés» avant leur arrivée à cette place, a gâché la fête. Le nombre des manifestants est faible, pas du tout important. Il n'empêche que le mouvement de colère a fait beaucoup de bruit jusqu'à susciter une certaine indignation chez les riverains qui se plaignaient des sirènes assourdissantes des véhicules de police et des embouteillages sur toute la rue Didouche Mourad. Les commerçants ont vite fait de baisser rideau par crainte de confrontations violentes.Le nombre des manifestants était réduit, mais la protestation très difficile à «réprimer». Certains protestataires dont l'ancien chef du gouvernement,Ali Benflis, sont arrivés à marcher jusqu'à la rue Didouche Mourad, pourchassés par les policiers, mais continuant à brandir des slogans de rejet du gaz de schiste et du système.Le président du MSP, Abderezzak Makri, aussi. Et d'autres. La manifestation de la Cnltd, hier, contre l'exploitation du gaz de schiste, avant qu'elle ne soit «contre le système», a fait beaucoup de bruit et causé des désagréments auxriverains et automobilistes.K. M.




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