Algérie

La maladie continue de faire des ravages Front contre le diabète



La maladie continue de faire des ravages
 Front contre le diabète
Drame - «10 % de la population âgée entre 35 et 65 ans est diabétique et près de 200 000 diabétiques courent le risque de se faire amputer des pieds».
Des chiffres qui font froid dans le dos et que nous révèle le professeur Belhadj, chef de service de médecine interne à l'EHS (Etablissement hospitalier spécialisé) d'Oran. Cela s'est passé hier après-midi, à l'hôtel Sheraton d'Alger, lors de la tenue d'une rencontre de sensibilisation à l'occasion de la célébration du 19e anniversaire de la création de la Fédération algérienne des associations de diabétiques (FAAD).
Le professeur Belhadj attirera l'attention sur le fait que le diabète est la cause directe d'un nouveau cas de dialyse toutes les 60 minutes et d'une amputation toutes les 15 minutes, dans le monde. Ce qui l'amènera à insister sur le dépistage précoce et sa généralisation à travers le territoire national, qui, selon lui, est le meilleur moyen de venir à bout de cette maladie. Il ajoutera que bien que l'Algérie dispose de toutes les classes médicamenteuses et que 70% des cas de diabète bénéficient d'un accès aux soins, il n'en demeure pas moins qu'en matière de dépistage les résultats restent encore très en deçà des attentes.
Il dénoncera certaines pratiques relevant du charlatanisme auxquelles ont recours certains patients et qui sont à l'origine de bien de complications et parfois même de décès.
A l'issue de son exposé, le professeur Belhadj rappellera les principales causes du diabète en mentionnant entre autres la sédentarité et le surpoids comme facteurs principaux, ainsi que de mauvaises habitudes alimentaires, recommandant le sport et une alimentation à base de cinq fruits et légumes par jour. Il a tenté en outre d'expliquer la mission des maisons du diabète qui, selon lui, ont délaissé leur rôle premier qui est «l'éducation thérapeutique».
Au terme de son intervention, le professeur Belhadj a tenté de répondre aux multiples questions posées par certains intervenants, notamment des représentants d'associations locales qui l'ont interpellé sur le sort des 30% des non-bénéficiaires de la carte Chifa, qui trouvent toutes les difficultés du monde à se faire soigner, et notamment des enfants dont les parents n'ont pas de couverture sociale. Monsieur Boucetta a relancé les présidents d'associations présents afin de se rapprocher des directions de la Sécurité sociale et des communes pour obtenir des «cartes d'accès aux soins pour démunis», qui restent, selon certains responsables d'associations, difficiles à obtenir.


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