La maîtrise du débat parlementaire

Plus de 50 années écoulées depuis l'indépendance nationale, l'occasion nous est parfois donnée de côtoyer ou d'interroger ces hommes que l'histoire de la Révolution a fabriqués autant qu'eux-mêmes. 62 années depuis le déclenchement de la révolution de Novembre, le sentiment national, l'engagement pour le même idéal sont des données constantes et permanentes car procédant de convictions au service du peuple et des institutions.Aujourd'hui, parmi les hommes dont l'engagement pour la libération puis la reconstruction du pays n'a ni faibli, ni failli, ni ne s'est mis en vacance, il y a un homme qui a investi dans l'humilité, et qui ne cherche pas la publicité pour lui, et cet homme s'appelle Mohamed Larbi Ould Khelifa. Il a traversé tout un paysage de hautes fonctions, en se construisant une image d'homme au service des institutions à la tête desquelles la République l'a placé.Si on dit qu'il est resté fidèle à son parti, il vaudrait mieux parler de fidélité à des idées, à celles portées par le FLN depuis 1954 et que continuent à défendre ceux qui qui sont porteurs des mêmes idéaux.Ceux-là existent encore, ce qui explique, même en partie, que l'Algérie est demeurée immunisée contre les virus qui ont emporté nombre de pays appartenant à la même civilisation. L'histoire retiendra que le président de l'APN gère un débat qui parfois devient difficile du fait de certains hors-jeux, un débat réel qui se tient même si on comparait à ce qui se passe dans chez nos voisins.La maîtrise du débat par le président de l'APN confine celui-ci dans l'espace démocratique, plutôt républicain, malgré le fait que ce ne soit pas tous les courants parlementaires qui défendent les valeurs de la République. L'histoire retiendra également que la maîtrise de la conduite du débat a permis d'éviter des confrontations qui allument le feu de la «fitna».