La maison de la presse Mohamed Benaïssa Amir de Sidi Bel Abbès, dont l'ouverture remonte à une dizaine d'années, se trouve dans une situation qui, le moins qu'on puisse dire, prête à équivoque. Depuis lors, les journalistes en place n'ont, en effet, reçu aucun titre ou document administratif justifiant précisément leur occupation des lieux.Certains d'entre eux, par scrupule, se sont démenés ces derniers mois en frappant à toutes les portes pour régulariser la situation de leurs bureaux. Vaine tentative. Même les multiples engagements pris par certains responsables locaux pour y remédier sont restés sans écho.
Pourtant, des propositions concrètes et facilement réalisables ont été faites par de nombreux journalistes pour mettre fin à cette situation contraignante et qui ne cesse de compliquer leurs tâches quotidiennes. Après une décennie, le problème reste toujours posé, prenant les contours d'une véritable quadrature du cercle. La chose est d'autant plus paradoxale que la maison de la presse n'est qu'une partie d'un immeuble dont les locaux (logements et commerces) ont été régularisés, par le passé, sans aucune contrainte bureaucratique.
De guerre lasse, les journalistes ont fini par se rendre à l'évidence que cette situation, qui revêt assurément l'aspect d'un problème insoluble, risque de perdurer encore, car même les instructions données en avril dernier par le wali d'alors, pour lever une telle contrainte, sont restées lettre morte. Unique en son genre, le cas de la maison de la presse de Sidi Bel Abbès n'est pas sans susciter chez les locataires «virtuels» moult interrogations du genre : «Y a-t-il un pilote dans l'avion '»Â                                 Â
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Posté Le : 18/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Habchi
Source : www.elwatan.com