Algérie

La maison de l?entreprenariat est née



Considérée comme l?un des fleurons de l?université Mentouri, la maison de l?entreprenariat est le dernier-né de la faculté des sciences économiques et de gestion, implantée sur le nouveau pôle universitaire à Ali Mendjeli. Cette innovation serait, de surcroît, unique en son genre en Algérie. Le Pr Abdelaziz Cherabi, doyen de la faculté des sciences économiques, la considère comme l?expression concrète d?une réelle volonté d?ouverture sur le monde économique. « La vocation de cette maison de l?entreprenariat, où l?Anseg prend une part active, est de diffuser dans le milieu estudiantin la culture de l?entreprenariat à l?échelle de tous les départements de l?université Mentouri. Parmi ses missions figurent l?organisation de séminaires thématiques, en étroite relation avec l?entreprenariat et notamment le choix des projets, le montage financier, etc. » Il mentionnera aussi que le personnel chargé de cette mission a bénéficié d?un cycle de formation et de perfectionnement au niveau de l?université Mendès France à Grenoble. En amont de cette innovation, ajoute-t-il, la faculté des sciences économiques et des sciences de gestion de Constantine avait jeté les bases de ses fondations avec la mise en ?uvre, en 2004, d?une licence en entreprenariat, création et reprise d?entreprise. La particularité de cette licence professionnelle, entrant dans le moule du système LMD, est d?être, à l?exemple de la maison de l?entreprenariat, unique en Algérie. La sortie de la première promotion a eu lieu au mois de juin 2007 ; un grand moment auquel ont été conviés une dizaine d?enseignants de l?université Mendès France de Grenoble. « Ceux-là même qui ont, durant tout le cursus, c?est-à-dire trois années, activement contribué à la formation des étudiants de cette première cuvée de licenciés en entreprenariat, création et reprise d?entreprises », souligne le doyen de la faculté des sciences économiques, qui rend, au passage, un vibrant hommage à l?Ansej, un partenaire qu?il estime incontournable dans la perspective de la prise en charge efficiente des préoccupations professionnelles des étudiants, du moins ceux qui manifestent le désir de faire un break en se lançant dans le monde du travail. Les autres ont l?opportunité de postuler au master, un palier intermédiaire succédant à la licence professionnelle et ouvrant la voie à une formation doctorale. Reste une interrogation : cette opération pilote va-t-elle faire tache d?encre en se généralisant à d?autres universités du pays ?


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