Les travaux d'aménagement et de réhabilitation de la maison de jeunes de la commune de Mendès, située à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane tirent à leur fin. Actuellement, il est question des dernières retouches avant la livraison de cette infrastructure de jeunesse jouxtant le marché local de fruits et légumes. Prévue initialement en juin dernier, la réouverture de la structure en question a été reportée à une date ultérieure en raison d'un léger retard du chantier.Un décalage qui n'est toutefois pas très important puisque l'on annonce la mise en service de la maison de jeunes pour le mois d'octobre prochain. Lancés au mois de mars dernier, les travaux de réhabilitation de cette structure de jeunes, touchent actuellement à leur terme. Ce même projet, qui a nécessité une cagnotte de plus d'un million de dinars, enregistre un taux d'avancement de plus de 95%, selon les estimations des responsables. À noter, par ailleurs, que cette structure est considérée parmi les infrastructures fondamentales destinées au renforcement structurel des secteurs de la culture et de la jeunesse dans la commune de Mendès. «Au vu du taux d'avancement des travaux, estimé à 90%, sa réception est programmée pour la fin de ce mois d'octobre en cours », a-t-on assuré auprès de la direction du projet. Kedadra et Chatte en colère En cette période de fortes chaleurs, les habitants des localités de Kadada et Chatte ainsi que leurs hameaux, sont excédés par les odeurs nauséabondes et les émanations des gaz toxiques produites par l'incinération des déchets. Les citoyens montés au créneau ces dernières semaines, accusent le nouveau centre d'enfouissement technique d'Oued Djemaa d'être à l'origine de ces odeurs nauséeuses. Une commission de l'APW s'est déplacée, la semaine dernière, au nouveau CET, opérationnel depuis seulement trois ans, pour enquêter sur ces accusations. Les responsables de ce CET soutiennent de leur côté que les émanations proviennent d'une décharge sauvage, située à proximité du centre et qui est utilisée pour l'incinération des déchets industriels hautement toxiques de la zone industrielle de Béni Dergoune. «Il existe une décharge sauvage à proximité du CET. Des opérateurs industriels privés jettent leurs déchets toxiques dans cette décharge non contrôlée. Les déchets sont brûlés à ciel ouvert d'où les émanations de gaz toxiques. J'ai saisi le chef de daïra de H'Madna pour trouver une solution urgente à cette décharge», affirme le directeur de l'Entreprise publique à caractère industriel et commercial et de gestion des centres d'enfouissement d'Oran». Et d'ajouter : «la commission de l'environnement de l'APW, qui s'est déplacée à notre centre, n'a constaté aucune anomalie dans le traitement des déchets. Nous avons toutefois décidé, pour parer à toute éventualité, de vidanger le bassin de stockage des «lixiviats». L'opération de vidange sera réalisée en collaboration avec la SER. Les «lixiviats», des déchets compactés, seront transférés vers la station de traitement et d'épuration».
Posté Le : 24/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Malik
Source : www.lnr-dz.com