La maison de jeunes de Bouarfa continue d'héberger quatre familles, et ce, depuis sept ans ! Malheureusement, cet état de fait prive une quarantaine de clubs dédiés aux activités sportives et culturelles de s'épanouir.Abderrezak Moncef, président de l'association d'Aïkido, regrette le changement de vocation de cet établissement, censé être un espace pour les jeunes. «En 2012, une décision a été prise par l'APC de Bouarfa de transformer la maison de jeunes de cette localité en un espace d'hébergement de quatre familles.
Sept ans après, cette décision, qui devait être limitée dans le temps est toujours applicable. Une enquête s'impose pour fouiner dans les dessous de ce détournement d'une structure publique et connaître aussi la destinée du matériel sportif, comme le tapis professionnel, dont le coût est estimé à environ 200 millions de centimes». Notre interlocuteur déplore aussi le fait qu'un nombre important de bons athlètes aient carrément abandonné le sport faute d'espace. «Les salles privées demandent de l'argent, alors que nous n'avons pas assez de moyens pour les payer périodiquement. Donc, il nous arrive de faire des entraînements à la montagne de Chréa, en plein air, lorsque la météo est favorable pour les besoins du passage des grades. Nous sommes comme des SDF depuis 2012».
Pour cela, Abderrezak Moncef interpelle encore une fois le wali de Blida afin qu'une solution soit trouvée aux familles habitant à la maison de jeunes de Bouarfa, pour que ses sportifs puissent s'adonner à leur passion et s'épanouir en toute tranquillité.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 14/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Benzerga
Source : www.elwatan.com