La main de l'étranger '

L'idée d'un acte malveillant n'est pas écartée du lot des explications fournies pour comprendre ce désastre. Elle est explicitement avancée par Jean Paul Baquiaist, ce spécialiste français des technologies de l'information et de la communication qui se présente sur son blog personnel comme quelqu'un qui a « consacré sa carrière administrative aux technologies de l'information, au ministère de l'Economie et des Finances, à la direction générale à la recherche scientifique et technique, ainsi qu'au niveau interministériel (Délégation à l'informatique 1967-1973, Comité interministériel de l'informatique (CIIBA), 1984-1995 ». Lui qui a souvent écrit sur les politiques publiques liées aux technologies, avance sans ambages sur http://blogs.mediapart.fr/ : « Nous pensons pour notre part que l'hypothèse d'un sabotage serait la bonne. Pourquoi pas, quand on sait que la NSA peut désormais tout connaître, jusqu'aux simples mails fussent-ils cryptés, échangés dans les entreprises européennes ' » Pour s'en convaincre, il s'est rapproché d'une source proche de l'agence spatiale européenne qui lui a « confié, sous réserve de confidentialité, que selon ses propres sources, la CIA avait reçu, il y a quelques années, la mission de tout faire (je dis bien tout) pour que Galiléo n'aboutisse pas », peut-on lire sur ce blog. Il justifie cette « hostilité américaine » par le fait que Galileo constitue une sérieuse menace, d'après lui, pour « le monopole de la géolocalisation militaire dont dispose le système américain GPS », ainsi que pour « le monopole commercial des appareils utilisateurs de GPS ».