La lutte contre la corruption ainsi que révision des codes de wilaya et de la commune ont été abordés mercredi avec insistance par de nombreux députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors des débats autour du contenu du plan d'action du gouvernement, présenté dimanche dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. "J'invite le gouvernement à consentir plus d'efforts en vue de mettre fin aux fléaux de la corruption et de la bureaucratie car il y va de la crédibilité et de la bonne marche de l'Etat ", a lancé, lors de son appréciation du plan d'action du gouvernement, le député du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Si Fodhil.Pour la députée du Front des Forces socialistes (FFS), Baya Djennane, "la vraie politique d'investissement, c'est celle qui s'appuie sur les ressources humaines et qui mette fin au phénomène de la bureaucratie". Elle a également déploré que "la séparation entre les pouvoirs ne soit qu'un discours", arguant de l'élargissement du front de la contestation populaire à travers le territoire national.Elle a également préconisé "davantage de prérogatives" pour les élus locaux qui subissent de "multiples pressions", selon la députée qui a appelé les pouvoirs publics à "mieux rapprocher le citoyen de l'administration", et à revoir les codes de wilaya et de la commune afin de " booster le développement local ".La révision des codes de wilaya et de la commune a été également évoquée par d'autres parlementaires, dont l'indépendant Abdelhamid Aissaoui, qui a également plaidé pour de "nouvelles" politiques du service public, du logement social, ainsi que pour l'encouragement des investissements immobiliers ciblant certaines régions, dont celle des Hauts-Plateaux.Le plan d'action du gouvernement aurait dû insister sur la "promotion du rôle de la presse comme étant un des piliers de l'Etat de droit", a estimé l'intervenant qui a, en outre, appelé à "l'encouragement" de tous les acteurs activant dans le domaine des droits de l'Homme.La lutte contre la corruption a été, encore une fois, au c'ur de l'intervention du député Rachid Khan du Parti des Travailleurs (PT), qui a insisté sur la nécessité de "renforcer" l'arsenal juridique à même de combattre ce fléau. Plus concrètement, il a plaidé pour la "réhabilitation" des mécanismes de contrôle que sont la Cour des Comptes et l'Inspection générale des Finances (IGF), rappelant que cette dernière jouissait par le passé de "davantage de prérogatives de sorte à ne pas se contenter de contrôler mais aussi de demander des comptes".Abondant dans le même sens et représentant la même formation politique, la députée Soraya Châabane a interpellé le Premier ministre sur la concrétisation de ses engagements s'agissant de la lutte contre la corruption, et ce, en "s'attaquant à la base" du fléau et non pas de manière "superficielle".L'intervenante n'a pas manqué de soulever, à son tour, le dossier de la tragédie nationale, exigeant du gouvernement d'avoir "l'audace" de régler définitivement les revendications des disparus. De même que la mise en œuvre rapide, sur un autre plan, des promesses concernant la promulgation du statut du journaliste et la délivrance de la carte de presse nationale.Sous la couleur politique d'indépendante, Nadira Khobzi a demandé à ce que soient également considérées les franges "en souffrance" de la tragédie nationale.Fatima-Zohra Bendjeddou du FLN a axé, quant à elle, son plaidoyer sur l'impératif de faire impliquer l'ensemble des acteurs dans l'élaboration de la nouvelle politique sanitaire, avant de suggérer que soit "revue la carte sanitaire et qu'y soient redistribuées les missions et les structures sanitaires de manière plus positive".
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Posté Le : 04/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com