Algérie

La "longue expérience" du FLN mise en avant par M. Belkhadem



Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a choisi, lundi au cours d'un meeting électoral à Constantine, de centrer son discours sur "la longue expérience politique et de gestion des affaires de l'Etat" dont jouit son parti, pour tenter de séduire un maximum d'électeurs.
C'est cette expérience, "cumulée depuis la guerre de libération nationale", qui "distingue le FLN de tous ses rivaux", a souligné M. Belkhadem au cours de cette rencontre qui a rassemblé, dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives, un public nombreux et enthousiaste.
Le vieux parti, a-t-il ajouté, aura "accompagné le parcours de l'Etat, depuis ses premiers jalons posés en pleine guerre d'indépendance, jusqu'à aujourd'hui, tout en subissant les amendements et les corrections qui se sont imposés au fils des ans et de l'évolution de la situation dans le pays".
M. Belkhadem qui n'a pas manqué ainsi de confondre le parcours du parti du FLN au pouvoir avec celui du FLN historique, a affirmé que cette formation politique "revendiquait et assumait toutes les politiques menées à différentes étapes de la vie du pays, avec leurs succès et leurs échecs".
Ce qui "distingue le programme du FLN de ceux des autres partis, c'est qu'il a subi les rectificatifs imposés par l'expérience, la maturité et l'évolution du pays", a-t-il insisté, soulignant que son parti "ne peut toutefois pas continuer de vivre sur le passé mais se doit aussi de fournir des solutions aux problèmes d'aujourd'hui".
Le secrétaire général du FLN s'est demandé, dans ce sens, "pourquoi le pays n'a pas pu, 50 ans après son indépendance, mettre en place une économie productrice de richesses et génératrice d'emploi qui lui permettrait de sortir de la dépendance des hydrocarbures".
Il a indiqué à ce propos que la politique d'industrialisation mise en 'uvre après l'indépendance et qui a donné lieu à de grands complexes un peu partout dans le pays "se souciait davantage de créer de l'emploi et de trouver des solutions au fléau du chômage auquel le pays était alors confronté, plutôt qu'à produire des biens compétitifs sur le marché international".
Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, "après l'expérience de l'ajustement structurel négocié à des conditions très dures en 1994 à un moment où le FLN n'était plus au pouvoir", le parti milite pour une "politique d'investissement qui s'appuie sur le secteur public sans marginaliser le secteur privé".
Le FLN, qui estime nécessaire de réhabiliter, dans le secteur public, "tout ce qui est viable et compétitif", a également des propositions "tirées de la réalité du pays", concernant "le système monétaire et tous les autres domaines", a-t-il encore affirmé.
Il a conclu son intervention en mettant en garde contre tous ceux (sans les citer) qui, selon lui, "sèment le désespoir" en espérant voir le pays "basculer dans l'instabilité vécue par bon nombre de pays arabes".




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