La loi sur les associations et le projet de fondation

Sadi, qui a présenté son livre dédié à Cherif Kheddam a déclaré lors des débats qu'il s'est retiré de la vie partisane mais n'a pas renoncé à sa vie citoyenne et à sa vie publique. Il a lancé la fondation Afud. "Je n'ai pas demandé un centime à l'Etat, mais on m'a bloqué. On m'a obligé à porter l'affaire devant la justice." Et il compte profiter du procès pour relancer le débat sur la loi sur les associations qui bloquent l'initiative citoyenne.Interrogé sur les mouvements autonomistes, indépendantistes ou fédéralistes (les Etats-Unis d'Algérie), Sadi dira : "Toute idée est digne de considération. Ce qui pose problème, c'est lorsqu'elle devient un dogme en interdisant le débat contradictoire."M. O.