La loi sur le génocide arménien invalidée

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a salué l'invalidation par le Conseil constitutionnel français de la loi pénalisant la négation des génocides, dont le génocide arménien. "Le Conseil constitutionnel français a pris une décision qui est conforme à l'esprit des droits de l'Homme de la Constitution française et aux valeurs européennes que nous défendons tous", a déclaré mardi M. Davutoglu, cité par l'agence de presse Anatolia. Selon Anatolia, le ministre turc a également exprimé sa gratitude aux parlementaires français qui avaient appelé le Conseil constitutionnel à invalider la loi réprimant la négation des génocides tout en maintenant leur "position de principe sur les droits de l'Homme". "Cette décision a évité une scission entre les peuples et les intellectuels turcs et français, et c'est une grande contribution du Conseil constitutionnel français qui permet de maintenir dans la bonne direction notre amitié traditionnelle", a affirmé M. Davutoglu. Le texte adopté par le Parlement français le 23 janvier dernier, qui prévoyait de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi française, à été à l'origine d'une embrouille entre Paris et Ankara.Baghdad
3 morts dans
un attentat à la voiture piégée
Trois personnes ont été tuées et onze autres blessées mercredi dans un attentat à la voiture piégée survenu dans un quartier de l'est de la capitale irakienne, Baghdad, ont indiqué des sources sécuritaire et médicale. L'explosion a eu lieu dans le quartier d'Al-Amine, selon un responsable du ministère irakien de l'Intérieur, qui a avancé un bilan de trois morts et onze blessés.
Des sources médicales des hôpitaux de Ibn al-Nafis et Al-Kindi ont, pour leur part, indiqué avoir reçu trois corps et neuf blessés dans les deux établissements. La violence en Irak a connu un net recul par rapport au pic des années 2006 et 2007, mais les attaques restent fréquentes. Une vague d'attentats revendiquée par al-Qaïda a fait jeudi au moins 42 morts à travers le pays.
Ramallah
Deux stations de TV fermées par l'armée israélienne
Deux stations de télévision locales palestiniennes ont été fermées par l'armée israélienne dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville palestinienne de Ramallah, ont annoncé des responsables de ces chaînes. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a dénoncé "une nouvelle et très dangereuse escalade israélienne contre l'Autorité palestinienne", lors d'une visite dans les locaux d'Al-Watan, une chaîne privée locale.
"Des soldats israéliens sont venus vers deux heures du matin et ont pris une trentaine d'ordinateurs et tous les transmetteurs.
Un de nos gardes de sécurité a essayé de les arrêter mais ils lui ont dit qu'ils avaient des ordres officiels de fermer la station qui a complètement cessé de diffuser", a indiqué le rédacteur en chef de la chaîne Al-Watan, Ali Daraghmeh. La station Qods, dont les programmes sont principalement destinés aux enfants, a elle aussi été fermée.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a salué l'invalidation par le Conseil constitutionnel français de la loi pénalisant la négation des génocides, dont le génocide arménien. "Le Conseil constitutionnel français a pris une décision qui est conforme à l'esprit des droits de l'Homme de la Constitution française et aux valeurs européennes que nous défendons tous", a déclaré mardi M. Davutoglu, cité par l'agence de presse Anatolia. Selon Anatolia, le ministre turc a également exprimé sa gratitude aux parlementaires français qui avaient appelé le Conseil constitutionnel à invalider la loi réprimant la négation des génocides tout en maintenant leur "position de principe sur les droits de l'Homme". "Cette décision a évité une scission entre les peuples et les intellectuels turcs et français, et c'est une grande contribution du Conseil constitutionnel français qui permet de maintenir dans la bonne direction notre amitié traditionnelle", a affirmé M. Davutoglu. Le texte adopté par le Parlement français le 23 janvier dernier, qui prévoyait de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi française, à été à l'origine d'une embrouille entre Paris et Ankara.
Baghdad
3 morts dans
un attentat à la voiture piégée
Trois personnes ont été tuées et onze autres blessées mercredi dans un attentat à la voiture piégée survenu dans un quartier de l'est de la capitale irakienne, Baghdad, ont indiqué des sources sécuritaire et médicale. L'explosion a eu lieu dans le quartier d'Al-Amine, selon un responsable du ministère irakien de l'Intérieur, qui a avancé un bilan de trois morts et onze blessés.
Des sources médicales des hôpitaux de Ibn al-Nafis et Al-Kindi ont, pour leur part, indiqué avoir reçu trois corps et neuf blessés dans les deux établissements. La violence en Irak a connu un net recul par rapport au pic des années 2006 et 2007, mais les attaques restent fréquentes. Une vague d'attentats revendiquée par al-Qaïda a fait jeudi au moins 42 morts à travers le pays.
Ramallah
Deux stations de TV fermées par l'armée israélienne
Deux stations de télévision locales palestiniennes ont été fermées par l'armée israélienne dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville palestinienne de Ramallah, ont annoncé des responsables de ces chaînes. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a dénoncé "une nouvelle et très dangereuse escalade israélienne contre l'Autorité palestinienne", lors d'une visite dans les locaux d'Al-Watan, une chaîne privée locale.
"Des soldats israéliens sont venus vers deux heures du matin et ont pris une trentaine d'ordinateurs et tous les transmetteurs.
Un de nos gardes de sécurité a essayé de les arrêter mais ils lui ont dit qu'ils avaient des ordres officiels de fermer la station qui a complètement cessé de diffuser", a indiqué le rédacteur en chef de la chaîne Al-Watan, Ali Daraghmeh. La station Qods, dont les programmes sont principalement destinés aux enfants, a elle aussi été fermée.