Algérie

La loi du 49/51 est une contrainte pour les investisseurs



En tout cas, ces derniers semblent de plus en plus intéressés par le marché algérien. Une délégation de chefs d’entreprises helvètes, conduite par la secrétaire d’Etat à l’Economie, Marie-Gabrielle Ineichen, a visité hier ce centre commercial qui vient de boucler une année d’activité. Des représentants de grandes entreprises suisses, tels les laboratoires Roche et Novartis, ont fait le déplacement en Algérie pour étudier les opportunités d’investissement.Seul bémol : la loi sur les investissements étrangers qui assure la majorité aux partenaires algériens (51%). La secrétaire suisse à l’Economie a indiqué que cette loi représente une difficulté pour les entreprises de son pays qui n’acceptent pas «d’être actionnaires minoritaires dans un investissement».   Le président de la Chambre de commerce et d’industrie Suisse-Algérie et président de la Société des centres commerciaux d’Algérie (SCCA), Alain Rolland, a souligné qu’il existe «un grand potentiel en Algérie». «C’est notre rôle de dire aux investisseurs suisses que c’est vrai qu’il y a des contraintes, mais il y a aussi beaucoup d’avantages» à investir en Algérie, a-t-il ajouté. «Pour que tout ceci ne reste pas de simples déclarations d’intention, nous avons décidé d’organiser le symposium économique algéro-suisse le 25 novembre prochain à Zurich en présence d’une délégation d’hommes d’affaires et de dirigeants algériens ainsi que de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements», a-t-il annoncé. En prévision de cet évènement, M. Rolland a fait état de 40 propositions de recherche de partenaires de part et d’autre. Les deux parties espèrent booster les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Suisse dont le montant n’a pas dépassé les 400 millions d’euros en 2010. L’Algérie souhaite de son côté accueillir davantage d’investissements directs suisses qui totalisent actuellement à peine 40 millions d’euros. Les membres de la délégation suisse ont rencontré, lundi, pas moins de six ministres. Les deux parties ont notamment évoqué l’éventualité de signer un accord de libre-échange.«C’est l’un des thèmes les plus importants sur lequel nous avons discuté. Nous attendons que l’Algérie termine ses négociations avec l’Union européenne sur l’Accord d’association avant d’engager des pourparlers pour signer cet accord», a affirmé à ce propos Mme Ineichen, qui a signalé que les Suisses souhaitent bénéficier des mêmes avantages que les Européens.

 


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