La loi de finances 2016 sera le principal thème du prochain Conseil des ministres. Il sera question des prélèvements de droits de douane et de taxes.La loi de finances 2016, le code des investissements, les relations avec l'Union européenne et la stratégie du secteur de l'énergie sont les principaux points inscrits à l'ordre du jour du Conseil des ministres qui se tiendra le 6 octobre, sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika. Une réunion très attendue, puisqu'elle va notamment permettre au gouvernement de trancher sur la politique économique à mettre en ?uvre l'année prochaine, dans une conjoncture difficile caractérisée par la chute des prix du pétrole et le rétrécissement de la fiscalité pétrolière. La politique d'austérité niée, dans le discours du moins, par le gouvernement s'imposera en fait dans la réalité dans le budget 2016, via des mesures fiscales notamment.Répercussion sur le budget des consommateursDes relèvements de droits de douane et de taxes ne manqueront pas de faire pression sur le pouvoir d'achat du citoyen, même si les augmentations diverses prévues dans la première mouture de la loi de finances 2016 visent, selon les intentions exprimées par plusieurs ministres, à épargner les franges les plus vulnérables.En attendant de connaître la version finale du projet de loi de finances qui sera débattu mardi prochain, les informations parues dans la presse sur la base d'un premier texte divulgué, il y a quelques semaines, font état de hausse des taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicables à certains carburants, mais aussi des droits et taxes sur des biens de consommation importés et faisant concurrence à ceux produits localement, tels que le matériel et les accessoires informatiques et de téléphonie.Des mesures qui, selon le gouvernement, sont ciblées, comme c'est le cas pour les carburants afin d'épargner les consommateurs ordinaires et de faire payer plus aux professionnels, tels que les industriels et les transporteurs. Le gouvernement tente ainsi de faire de l'équilibrisme en essayant d'éviter de grever le budget des ménages. Les options choisies auront pourtant inévitablement une répercussion sur le budget des simples citoyens, car les prix des produits - hors ceux soutenus - connaîtront immanquablement une hausse.Les industriels, les importateurs et autres transporteurs se délesteront de la charge qui pèsera sur leurs finances suite au rehaussement des droits de douane sur certains produits importés et des prix du carburant, en allant chercher des marges plus conséquentes à travers des prix plus élevés en bout de chaîne, ce qui ne manquera pas d'alourdir le budget de consommation des ménages.
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Posté Le : 03/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zhor Hadjam
Source : www.elwatan.com