Algérie

La livraison de S-300 à la Syrie inquiète Israël



Israël voit d'un mauvais oeil la livraison à laSyrie de systèmes de missiles S-300 et utilisera ses canaux de communication avec laRussie pour l'empêcher, a déclaréMoshe Yaalon, ex-ministre israélien de laDéfense.Israël voit d'un mauvais oeil la livraison à laSyrie de systèmes de missiles S-300 et utilisera ses canaux de communication avec laRussie pour l'empêcher, a déclaréMoshe Yaalon, ex-ministre israélien de laDéfense.
"Il va de soi, que cela ne nousplait pas", a-t-il déclaré rappelant que la défense antiaérienne était basée en Syriesur des systèmes de fabrication soviétiqueet russe, à savoir les S-75, S-200, Bouk et Pantsir. "Le S-300 est un système pluspuissant et son apparition ne nousenchante pas. Mais il nous faut être prêts àneutraliser les S-300 tout comme noussommes prêts et capables de franchir ladéfense antiaérienne déjà en place enSyrie", estime l'ex-ministre.
Il croit cependant que les dirigeants russesreçoivent des "signaux" de la part des autorités israéliennes sur le caractère indésirable des livraisons de S-300 à la Syrie. Son successeur, Avigdor Lieberman, a maintes fois menacé de détruire les S-300 si la Syrie les utilisait contre les avions israéliens effectuant des frappes contre des cibles situées sur son territoire. "S'ils ne sont pas dirigés contre nous, c'est une chose. Si ces systèmes S-300 tirent sur nos avions, nous répondrons impérativement", a-t-il indiqué.
L'éventuelle fourniture de S-300 à Damas a été évoquée par l'état-major général russe après un tir de missiles massif mené contre la Syrie par une coalition tripartite occidentale des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni dans la nuit du13 au 14 avril. Le bombardement a été mené suite à une attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Un accord ad hoc avec la Syrie portant sur des S-300 avait été conclu en 2010 mais avait été par la suite gelé à la demande des pays occidentaux et d'Israël.
"Il va de soi, que cela ne nousplait pas", a-t-il déclaré rappelant que la défense antiaérienne était basée en Syriesur des systèmes de fabrication soviétiqueet russe, à savoir les S-75, S-200, Bouk et Pantsir. "Le S-300 est un système pluspuissant et son apparition ne nousenchante pas. Mais il nous faut être prêts àneutraliser les S-300 tout comme noussommes prêts et capables de franchir ladéfense antiaérienne déjà en place enSyrie", estime l'ex-ministre.
Il croit cependant que les dirigeants russesreçoivent des "signaux" de la part des autorités israéliennes sur le caractère indésirable des livraisons de S-300 à la Syrie. Son successeur, Avigdor Lieberman, a maintes fois menacé de détruire les S-300 si la Syrie les utilisait contre les avions israéliens effectuant des frappes contre des cibles situées sur son territoire. "S'ils ne sont pas dirigés contre nous, c'est une chose. Si ces systèmes S-300 tirent sur nos avions, nous répondrons impérativement", a-t-il indiqué.
L'éventuelle fourniture de S-300 à Damas a été évoquée par l'état-major général russe après un tir de missiles massif mené contre la Syrie par une coalition tripartite occidentale des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni dans la nuit du13 au 14 avril. Le bombardement a été mené suite à une attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Un accord ad hoc avec la Syrie portant sur des S-300 avait été conclu en 2010 mais avait été par la suite gelé à la demande des pays occidentaux et d'Israël.


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