Algérie

La liste macabre s’allonge à Oran



Deux suicides en 24 heures La série des suicides par pendaison n’en finit pas d’endeuiller les familles à Oran. A Bousfer, après celui du quinqua-génaire retrouvé pendu à un arbre à la sortie ouest du village, le mois de novembre passé et l’autre en décembre qui avait préféré se donner la mort dans sa chambre où il s’est pendu, c’est un autre jeune qui vient d’allonger la liste macabre. Vendredi passé donc, aux environs de 15 heures, de retour des obsèques et de la prière du vendredi, le père découvre le cadavre de son fils, B. Krimou, âgé de 24 ans, pendu au bout d’une corde dans sa propre chambre. Les secours, immédiatement dépêchés sur les lieux, n’ont pu que constater le décès et transférer la dépouille mortelle à la morgue du secteur sanitaire de la Cacobatro d’Aïn El Turk. Pour élucider cette mort, une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Bousfer. Hier, c’est un homme qui a mis fin à sa vie et son corps, ramené par les éléments de la protection civile, a été déposé à la morgue du CHU de l’hôpital d’Oran. Selon des sources médicales, D.M. s’est immolé après s’être aspergé d’essence. Cela s’est passé aux environs de Saint-Rémy. Toujours hier, et après quatre jours d’hospitalisation, H.B., âgé également de 45 ans, évacué de Frenda dans la wilaya de Tiaret, admis pour avoir lui aussi attenté à sa vie en se tirant une balle dans le crâne après avait au préalable tué son collègue dans un champ de tir. Il a, lui aussi, succombé à sa blessure. A noter que, dans leur bilan pour l’année 2006, les services sanitaires du CHU d’Oran font état de 650 tentatives de suicides enregistrées dont 3% ont été fatales à leurs auteurs. Le phénomène prend des proportions inquiétantes. Ainsi, en 2006, une vingtaine de personnes ayant décidé de mettre fin à leurs vies, n’ont pu être sauvées. Les causes les plus avancées sont d’ordre social, parmi lesquelles, l’échec scolaire et les conflits familiaux.


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