Algérie

La liste des victimes ne cesse de s'allonger



La liste des victimes ne cesse de s'allonger
La situation des journalistes en Libye demeure des plus dramatiques dans la région du Maghreb. La liste des victimes de la corporation libyenne des journalistes ne cesse de s'allonger, depuis la chute du régime d'El-Kadhafi. La dernière victime remonte au 26 mai dernier où le rédacteur en chef du journal public Burniq, Muftah Bou Zeïd, a été lâchement assassiné à Benghazi. Les agences internationales ont rapporté, alors, que Muftah Bou Zeïd a été assassiné dans le centre de Benghazi. Des hommes armés, en voiture, ont tiré sur le journaliste à trois reprises. Il a été mortellement atteint à la tête et à l'abdomen. La situation des professionnels libyens des médias qui risquent leur vie chaque jour pour informer sur la situation explosive qui prévaut à Tripoli ou à Benghazi a été au centre des débats du deuxième Forum de la presse maghrébine qui s'est tenu à la fin du mois écoulé à Hammamet, en Tunisie. Les participants ont énergiquement condamné cet acte barbare commis à l'encontre de leur confrère Muftah Bou Zeid. Selon la déclaration finale sanctionnant les travaux du forum, des journalistes et des éditeurs de journaux du Grand Maghreb ont dénoncé, à l'unanimité, les violences et les attaques dont font l'objet, au quotidien, leurs confrères libyens : "Ces attaques ne visent rien d'autre qu'à faire taire la voix des journalistes et à priver le peuple libyen de l'accès à l'information et à la vérité." Les participants insistent pour dire que la responsabilité de la sécurité et de la protection des professionnels de l'information incombe aux autorités de Tripoli. Aussi, les éditeurs et les journalistes maghrébins interpellent les gouvernements maghrébins pour intervenir auprès des autorités libyennes, et ce, "pour juguler cette violence et stopper les massacres perpétrés à l'encontre de nos confrères". Par la même occasion, ils lancent un appel pressant "à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités et d'exercer une pression sur le gouvernement de Tripoli et de poursuivre en justice les auteurs de ces massacres". Enfin, les participants ont réitéré leur totale solidarité et ont exprimé leur sympathie aux proches des victimes de la corporation des journalistes libyens.R. N.NomAdresse email




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