Algérie

La limitation des activités dénoncée



Entre la commission nationale des œuvres sociales de l'éducation et la tutelle, le torchon brûle. La note envoyée par la Direction des finances au premier responsable des œuvres sociales, limitant les activités de ces dernières, est à l'origine du malentendu. Aux responsables centraux qui demandent à ce que les prestations soient réduites à leur plus simple expression, le président de ladite commission rétorque que l'administration n'a pas à s'immiscer dans la gestion des œuvres sociales.Le dossier des œuvres sociales continue de faire des remous. La dernière note datant du 7 septembre et portant le numéro 72, émanant de la Direction des finances du ministère de l'Education, n'a pas du tout été appréciée par le président de la commission des œuvres sociales.
Dans cette missive, il est notifié que les prestations habituellement proposées aux travailleurs de l'éducation devaient être restreintes et ne plus inclure les prêts sociaux notamment.
Une injonction qui, selon le président de la commission des œuvres sociales, met cette dernière « sous pression ». C'est pour cette raison qu'il a saisi par écrit le ministre de l'Education pour lui faire part de sa désapprobation, estimant que de telles directives auront à terme pour conséquence d'entraver le travail de la commission. Il lui est dit que la commission ne compte pas geler ses activités que la loi l'autorisait à avoir, estimant qu'il n'était pas acceptable qu'une note signée par un directeur central puisse annuler un décret présidentiel ou une décision ministérielle, refusant catégoriquement toute intervention de l'administration dans les affaires internes de la commission des œuvres sociales.
Le président de cette même commission exige que les Directions de l'éducation procèdent au versement des dotations financières de l'année en cours afin de permettre aux employés du secteur d'en bénéficier d'autant que l'actuelle composante a été autorisée exceptionnellement à poursuivre son mandat jusqu'au 31 décembre prochain pour éviter le gel de ses activités.
L'article portant sur les modalités d'élection, centralisées ou non centralisées, suscite toujours le débat parmi les différents syndicats du secteur qui n'arrivent pas à tomber d'accord. Ils étaient néanmoins unanimes à estimer qu'il devenait urgent de trouver une solution pour éviter un blocage qui paraissait inévitable. Deux options possibles étaient alors sur la table des discussions : la première consistait en l'organisation rapide d'élections et la deuxième plaidait plutôt pour un prolongement du mandat actuel de la commission, pour laisser le temps aux différents acteurs de préparer des élections. La tutelle avait fini par trancher en faveur du prolongement qui ne faisait pas l'unanimité au sein des partenaires sociaux. Les œuvres sociales, constituant un véritable pactole et autant d'enjeux, ont de tout temps divisé les syndicats.
N. I.


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