Algérie

La Ligue des champions se rapproche pour le doyen Sports : les autres articles



La Ligue des champions se rapproche pour le doyen Sports : les autres articles
Les Mouloudéens, que l'on croyait très affectés par l'affaire de «la finale de la Coupe d'Algérie», étaient, au contraire, hypermotivés et euphoriques face au leader ESS, avant-hier soir.
Ils l'ont battu le plus logiquement, au cours d'une course-poursuite relativement plaisante, en lui plantant trois banderilles, et ce, même en l'absence du baroudeur Yachir, non retenu par son coach. Les gars des Hauts-Plateaux, privés de leur entraîneur Velud, suspendu, mais qui a suivi la rencontre à partir de la tribune de presse, et du maître à jouer Karaoui, ont tenté de renverser la vapeur sans y parvenir, comme s'ils étaient émoussés par cette fin de parcours il est vrai laborieuse. Ainsi, le Doyen réalise une très bonne affaire en réduisant l'avance sur le leader à 5 longueurs alors qu'il ne reste que 9 points à récolter de part et d'autre lors des 3 dernières journées du championnat, et, par la même occasion, il récupère sa place de dauphin en attendant des jours meilleurs.
Toutefois, nous brandirons deux cartons rouges à l'issue de ce match palpitant et plein de fair-play sur le terrain : l'un est destiné cette fois-ci aux membres du staff technique mouloudéen qui ont refusé délibérément de s'adresser à la presse faisant ainsi montre d'un manque de professionnalisme flagrant. Par ailleurs, ils ont trouvé le temps d'aller saluer longuement leurs supporters en compagnie de leurs joueurs, ce qui est, somme toute, normal. Même le président de la section football a été associé à ce bain de foule, mieux, il a été aussi porté sur les épaules, comme pour défier les autorités et leur adresser un message clair à propos de son impunité, quelques heures seulement avant l'annonce du verdict de la LFP.
L'autre carton rouge est adressé aux responsables du stade du 5 Juillet, qui ont fermé les yeux sur certains dépassements graves, comme celui d'avoir permis à des énergumènes d'avoir accès aux vestiaires après le match alors que d'habitude cet accès est sévèrement filtré par le directeur du stade en personne en présence de policiers, cependant, étrangement absent au niveau du portail d'entrée. L'un d'entre eux a provoqué une bagarre qui a failli dégénérer, n'était l'intervention rapide des forces de l'ordre et le reste scandait des propos d'encouragement et de soutien en faveur du responsable de la section football tout en lui demandant de ne pas s'adresser à la presse, responsable, selon eux, «de l'avoir démoli».


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