Algérie

La Ligue de football professionnel réclame une amélioration de la «goal-line technology»



La Ligue de football professionnel (LFP), qui a reçu hier les dirigeants de la société GoalControl au sujet des défaillances de la goal-line technology, l'a informé «de la possibilité de résilier son contrat» à la fin de saison faute d'«amélioration du système», selon un communiqué.«La LFP a clairement informé la société GoalControl de la possibilité de résilier son contrat à la fin de la saison 2017-2018 en cas de non amélioration du système sur la deuxième partie du championnat», a-t-elle indiqué dans un communiqué publié hier sur son site internet. La société allemande est largement critiquée depuis que l'arbitre du match Troyes-Amiens François Letexier a évoqué samedi un «dispositif défaillant» de la goal-line technology (GLT), installation qui doit permettre de savoir si le ballon a intégralement franchi la ligne de but. A la suite d'une tête du Troyen Suk Hyun-jun, le ballon a heurté la barre amiénoise sans franchir intégralement la ligne. Mais la montre de l'arbitre a vibré et celui-ci a dans un premier temps accordé le but, avant de revenir sur sa décision au bout d'une dizaine de minutes. La GLT a alors été «neutralisée» en seconde période, parce que «pas assez fiable», selon M. Letexier. Début octobre, une ancienne employée de GoalControl, Suzana Castaignede, avait aussi créé la polémique en expliquant dans plusieurs médias qu'il était possible de faire vibrer manuellement la montre des arbitres au cas où le ballon franchirait la ligne sans que le système ne le perçoive. Dans le quotidien L'Equipe, hier, l'ancien président de la LFP, Frédéric Thiriez, explique que GoalControl a été favorisé parce qu'il proposait un prix «plus intéressant», de deux millions d'euros par an selon le quotidien, et pour éviter que la société rivale Hawk-Eye, qui équipe notamment la Serie A, la Premier League et la Bundesliga, «détienne le monopole de la GLT en Europe». Le contrat entre la LFP et GoalControl court jusqu'à l'été 2019. «Un problème technologique et une défaillance humaine sont à l'origine de l'incident» observé lors d'Amiens-Troyes, détaille pour sa part la LFP hier. «Dans un premier temps, la fréquence et l'intensité lumineuse des LED ont altéré le fonctionnement des caméras GoalControl avec pour conséquence la vibration à tort de la montre de l'arbitre. Dans un deuxième temps, le technicien en charge du contrôle dans le van dédié a mis plusieurs minutes pour vérifier les images reçues et informer le délégué de la Ligue.»


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