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La Ligue arabe met fin à sa mission d'observation en Syrie



La Ligue arabe met fin à sa mission d'observation en Syrie
Le Conseil de la Ligue arabe a décidé, à l'issue de sa réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères dimanche soir au Caire, de mettre fin à la mission des observateurs arabes en Syrie, et appelé à la formation d'une force conjointe arabo-onusienne dans ce pays, en proie à des troubles depuis 11 mois.
Selon le communiqué final de la réunion ministérielle arabe, l'organisation panarabe a décidé de «mettre fin à la mission des observateurs de la Ligue arabe » déployés fin décembre en Syrie pour y suivre l'évolution de la situation.
La Ligue arabe a également décidé de «demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter une résolution pour la formation d'une force de maintien de la paix arabo-onusienne conjointe pour superviser l'application du cessez-le-feu », en Syrie, indique le texte.
La Ligue arabe a également décidé d' «ouvrir des canaux de communication avec l'opposition syrienne et lui fournir toutes les formes de soutien politique et matériel », ajoute le communiqué.
La Ligue a en outre «exprimé son rejet de la poursuite des violences en Syrie », et s'est engagée à «prendre une série de mesures vis-à-vis de la crise syrienne ».
Les ministres arabes ont également salué, indique le communiqué, la proposition de la Tunisie d'organiser une conférence «des amis de la Syrie » le 24 février à Tunis.
Le comité ministériel arabe rappelle, dans le document final, que la Ligue arabe maintient ses sanctions économiques contre la Syrie et réaffirme «l'arrêt des relations commerciales avec le régime syrien à l'exception de celles qui touchent directement les citoyens syriens ».
La Ligue arabe demande aussi à ses pays membres de rompre «toutes les formes de
coopération diplomatique avec les représentants du régime syrien dans les Etats, les instances et les conférences internationales ».
Au pouvoir depuis 2000, le président syrien Bachar Al-Assad est confronté à un vaste mouvement de contestation, émaillé de violences qui auraient fait plus de 6.000 morts, selon des militants. Damas dément ce bilan et affirme que le pays est en proie à des « bandes armées financées depuis l'étranger » qui ont tué plus de 2.000 militaires et policiers.


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