La Ligue arabe a condamné mercredi l'implication du Hezbollah libanais dans le conflit syrien, a annoncé Nabil Elaraby, secrétaire général de l'organisation.
Dans une résolution adoptée à l'occasion d'une réunion au Caire, les ministres des Affaires étrangères des Etats membres condamnent toute forme d'intervention étrangère, particulièrement celle du mouvement chiite pro-iranien, a-t-il ajouté, s'adressant à la presse après la rencontre.
Avec l'aide du Hezbollah, les forces gouvernementales syriennes ont repris mercredi Koussaïr, ville stratégique près de la frontière libanaise que les rebelles tenaient depuis 18 mois.
Le cheikh Hassan Nasrallah, chef de file du mouvement chiite, a en outre promis de contribuer à la victoire des forces fidèles à Bachar al Assad.
L'Arabie saoudite et le Qatar, qui sont les deux principaux alliés des rebelles syriens, sont membres de la Ligue arabe, dont la Syrie a été exclue en 2011.
Essam al Haddad, conseiller à la sécurité du président égyptien Mohamed Morsi, a jugé mardi l'implication du Hezbollah criminelle et le gouvernement Bahreïni l'a rangé parmi les organisations terroristes, mais la résolution de la Ligue ne va pas aussi loin.
La réunion de mercredi devait permettre d'adopter une position commune en vue de la conférence de "Genève II" qui pourrait avoir lieu en juillet, selon Lakhdar Brahimi, émissaire de l'Onu pour la Syrie.
Dans la résolution adoptée mercredi, les Etats membres plaident pour le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'Onu pendant la période de transition envisagée par le plan de paix adopté lors de la première conférence de Genève. Ils réitèrent par ailleurs leur soutien à la formation d'un gouvernement intérimaire dans lequel tous les protagonistes du conflit, y compris l'actuel gouvernement, seraient représentés.
Le président Bachar al Assad ne pourra toutefois exercer aucune fonction exécutive, a souligné Mohamed Kamel Amr, ministre égyptien des Affaires étrangères.
"Le conseil de transition aura tous les pouvoirs. Cela signifie qu'Assad n'aura aucun rôle (...) Toutes les prérogatives seront transférées à l'autorité de transition, défense et sécurité y compris", a-t-il ajouté.
Reuters
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Posté Le : 06/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Reuters
Source : www.maghrebemergent.info