Immersion dans le ferry qui assure la desserte maritime entre Oran et Aïn El Turck à la grande joie des vacanciers.
Depuis son lancement officiel le 5 juillet dernier, la liaison maritime urbaine reliant Oran à Aïn El Turck connaît un franc succès. Le départ se fait à partir de la station maritime urbaine, à la pêcherie d’Oran, plus exactement en face de la capitainerie, pour arriver, une heure plus tard, à la Corniche oranaise, par la plage les Dunes (en face du phare de Cap Falcon). Autant dire que les vacanciers s’en donnent à cœur joie: ils sont, au total, deux ferrys italiens à assurer le va-et-vient maritime. Les usagers de ce moyen de transport disent voyager en toute quiétude à l’intérieur du ferry, où se trouvent des agents de l’EPO et ceux de la Sûreté nationale pour assurer la sécurité.
Parmi les usagers, on trouve de tout: des familles entières, des bandes de jeunes, des couples, ainsi que des vacanciers venus de plusieurs wilayas du pays, comme Annaba, Constantine, Alger, Boumerdès, Tiaret, Saïda ou encore Tlemcen. Il faut deux heures pour faire l’aller-retour Oran-Aïn El Turck (au moins une heure pour la traversée et 30 minutes pour l’embarquement) mais, généralement, ceux qui utilisent ce moyen de transport ne sont pas pressés par le temps: ils sont là pour profiter de la mer et du soleil.
Les deux navires italiens ont été affrétés par l’Entreprise maritime de transports des voyageurs (EMTV). Il s’agit des navires Maria Donda et Sichamraz III, pouvant contenir, respectivement, 320 et 340 places. Certains des estivants motorisés laissent leurs voitures en stationnement dans le parking sécurisé dans l’enceinte de la pêcherie, à quelques mètres de l’entrée de la station de transport maritime urbaine.
Il s’agit d’une nouvelle structure d’accueil qui a été entièrement aménagée par l’Entreprise portuaire d’Oran (EPO), qui a mobilisé également un personnel et des agents pour veiller au bon accueil des passagers, ainsi que leur orientation.
Selon le chef de la station, un cadre de l’EPO affecté, Aoufi Benoradj Ali, «depuis le lancement de la desserte, et grâce à l’apport d’un important effectif des agents du port et des éléments de la police, les choses vont bon train et se déroulent normalement, et cela malgré le flux des estivants depuis la proclamation des résultats du bac. Il faut savoir que pour une traversée, on affiche complet sans aucun incident». Les passagers se complaisent à prendre en photo ou à filmer l’intérieur et l’extérieur des bateaux pour laisser des souvenirs de cette traversée. Ils prennent aussi en photo la baie d’Oran et son front de mer, la corniche et le flanc de la plage des Dunes avec ses complexes hôteliers qui dominent le rivage dans une belle mixité et une ambiance bon enfant.
Pour revenir à la durée de la traversée, notons qu’au niveau de la pêcherie, l’ouverture du guichet commence à 9h30, le départ s’effectue à 10h à destination des Dunes pour une traversée de trente minutes à bord du bateau le Maria Donda, qui navigue entre 21 et 22 nœuds. La tarification appliquée sur cette ligne est de 200 DA pour les adultes et 100 DA pour les enfants de moins de 11 ans.
Les passagers pourront trouver toutes les commodités en self-service pour se restaurer au niveau de la cafétéria installée à l’intérieur de la station jouxtant la salle d’embarquement. Pour le transport des estivants vers la pêcherie, des navettes de bus de l’ETO sont mises en place pour assurer le déplacement à partir de la place Valéro (centre-ville) pour 20 DA. Par contre, arrivés à la plage les Dunes, les vacanciers se plaignent du manque de bus pour se rendre à Aïn El Turck.
L’autre point négatif relevé est le manque de signalisation indiquant le lieu de cette station en allant vers le port d’Oran. Ceci dit, de l’avis de plusieurs vacanciers rencontrés sur les ferrys, «la traversée en vaut la chandelle».
«Pour une somme de 200 DA, on a une vue splendide de la baie d’Oran, son port et autres édifices qui longent le front de mer. Pour le retour, à partir la plage les Dunes, nous croisons le second navire, celui qui lâche les amarres à 11h30 en venant d’Oran».
Pendant notre traversée, nous étions en présence d’un groupe de trente-huit enfants âgés entre 8 et 12 ans de l’association culturelle El Bahia qui passent leurs vacances d’été dans une colonie à Mers El Kébir.
Enfin, il faut signaler que l’équipage italien qui assure la traversée, veille de 10h jusqu’à 19h, aux opérations d’embarquement et de débarquement et à la sécurité des enfants à l’intérieur ainsi qu’au niveau des deux terrasses.
Photo: Le ferry Maria Donata assure la liaison maritime entre Oran et Aïn El Turck
Tegguer Kaddour
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Posté Le : 02/08/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Tegguer Kaddour
Source : elwatan.com du mercredi 2 août 2017