Algérie

La Liberté en Religion



La Liberté en Religion Dieu le Tout Puissant a mis dans le Coran une loi générale pour le respect de laquelle l’Envoyé de Dieu et les musulmans en tout lieux et en tous temps se sont engagés. Cette loi est dans la sourate El Baqarah nº1 verset 256) :"Nulle contrainte en religion". C’est ainsi que l’Islam garantit à tous les hommes d’Est en l’Ouest, dans les différentes sectes et religions, la liberté en religion. Il n’a obligé personne à embrasser l’Islam sous la contrainte, mais les gens sont restés libres de choisir leur religion. Dieu dit à Son Envoyé dans la sourate : Jonas» nº10, verset 99) désapprouvant son ardeur à convertir les païens de la Mecque : "Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants?". Dieu dit à Son Envoyé que s’il voulait, tous les hommes seraient égaux dans leur esprit, dans leur perception saine du bon chemin, dans leur croyance en l’unicité du Dieu. Mais Dieu les a créés inégaux dans leur esprit et leur perception de la réalité du bon chemin et de la foi. C’est pour cela que Dieu désapprouve l’ardeur de Son Envoyé à convertir les polythéistes de la Mecque et sa volonté de réaliser cela avec tous les moyens possibles, ce qui a amené Dieu -le Tout Puissant- à le mettre à la place de quelqu’un qui contraint les mecquois à avoir la foi en Dieu. Il y a là une compromission à remercier l’Envoyé de Dieu pour son Jihad en vue d’accomplir sa mission et une démonstration de la cause divine dans le refus des Mecquois à écouter favorablement l’Envoyé de Dieu. L’Envoyé de Dieu s’est engagé à respecter ce que Dieu lui a ordonné. Il ne contraignait et n’acceptait que ses compagnons ne contraignent personne à embrasser l’Islam. Celui que l’esprit a guidé et qui a eu le plaisir et la clairvoyance d’embrasser l’Islam, le fait par conviction; celui que l’esprit fait égarer et qui ignore les raisons de sa soumission à Dieu, abandonne cette conviction. D’après Ibn Abbas (que Dieu l’agrée) le verset: "Nulle contrainte en  religion" est descendu à propos d’un musulman parmi les «Ansars» de Bani Salim Ibn Aouf surnommé Al Hosaini. Celui-ci avait deux enfants chrétiens et avait demandé à l’Envoyé de Dieu: «puis -je les contraindre à se convertir à l’Islam? Il ne veulent que le Christianisme». Dieu a alors fait descendre le verset qui est devenu une loi sacrée pour l’Envoyé de Dieu et les musulmans. D’après A’tab Ibn Shumair : J’ai dit à l’Envoyé de Dieu : «O Envoyé du Dieu, j’ai un père très vieux et des frères, je vais les voir, peut être qu’ils se convertiront à l’Islam et je vous les emmènerai». L’Envoyé de Dieu lui répond: «s’ils se convertissent cela leur fera du bien, s’ils persistent dans «leur foi», l’Islam est large»; c’est-à-dire, laisse-les choisir librement». Aucun livre sur l’Histoire de l’Islam ne parle d’un individu qui suit la religion de Dieu ou d’un païen appartenant à la communauté musulmane, qui a été contraint à se convertir à l’Islam. Celui qui entrait dans l’Islam à l’époque de l’expansion de l’Islam devait proclamer son Islam devant un juge et des témoins pour prouver qu’il est devenu musulman librement et volontairement. Ibn Attar l’andalous dit, «au 4ème siècle de l’Hégire, pour la conversion à l’Islam d’un chrétien ou d’un juif, en Andalousie, il fallait présenter un document au juge avec le témoignage de deux personnes témoins prouvant que l’intéressé n’est ni contraint, ni évadé ni quelqu’un qui s’attend à quelque chose; qu’il a choisi l’Islam parce qu’il connaît sa «Charia», parce qu’il sait  qu’il est une reproduction de toutes les religions, que c’est la seule religion qui soit acceptée par Dieu, qu’il s’est converti devant le juge, ou le chef de la police de la ville ou le contrôleur du marché. Les musulmans considéreraient l’accord de l’Envoyé de Dieu avec la tribu Najran yamaite chrétienne, comme une loi en vertu de laquelle les musulmans devaient protéger ceux qui appartenaient à d’autres religions monothéistes ou polythéistes, leurs croyances religieuses, leurs sanctuaires, leurs biens. Ils devaient aussi garantir la sécurité de leurs chefs religieux. A ce propos, l’Envoyé de Dieu dit : «Najran et son entourage ont le voisinage de Dieu et la protection par Mohammed le prophète, Envoyé de Dieu de leurs biens, d’eux-mêmes, de leur religion, de leur absent, de leur témoin, de leur entourage, de leurs temples, de tout ce qu’ils ont entre les mains (petite ou grande quantité). Aucun évêque, aucun moine ni aucun prêtre ne sera remplacé». A la lumière de cet accord du prophète, le calife Omar Ibn El Khattab établit un pacte avec la tribu Il y a (Jérusalem) où il dit : «voici ce que Abdellah Omar Emir des croyants a accordé à la tribu Il y a comme garanties; il leur a accordé la protection, celle de leurs biens, de leurs églises, de leurs croix, de leurs malades et de leurs innocents. Leurs églises ne seront ni habitées, ni démolies. Les espaces et les croix de ces églises ne seront pas réduits, ni leurs biens non plus. Ils ne seront pas pris en aversion pour leur religion et on ne leur causera pas de tort. Le contenu de ce document nous engage devant Dieu et engage la responsabilité de l’Envoyé de Dieu, des Califes et des croyants».   Dr Chawki Dayf


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