« La liberté de la presse ne doit pas signifier diffamer ou injurier », déclare Grine

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, accompagné du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, s'est recueilli, hier, à la place de la Liberté de la presse (Alger), à la mémoire des journalistes martyrs du devoir national. A cette occasion, il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et récité la Fatiha. Grine a assuré devant les représentants de la corporation des journalistes que la liberté de la presse est consacrée en Algérie. Ce qui la hisse au rang des rares pays au monde à avoir adopté ce choix. A cet effet, le ministre a dressé un message aux journalistes pour leur dire qu'il faudrait qu'ils soient à la hauteur de cette liberté dans leur exercice quotidien en respectant surtout l'éthique et la déontologie. « Jouir de la liberté d'expression ne signifie pas faire dans la diffamation et l'injure. Cela implique notamment discipline et respect de la déontologie professionnelle. En d'autres termes, faire preuve de professionnalisme comme l'avait souligné le président de la République dans le message adressé aux journalistes à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse », dira-t-il aux journalistes venus nombreux pour marquer cette journée qui leur est spécialement dédiée. En réponse à un photographe qui l'avait interpellé sur la nécessité de dégager un lieu pour la corporation où elle pourra débattre de ses préoccupations, le ministre l'a rassuré en disant que le conseil de la déontologie et de l'éthique devant être installé incessamment devra assumer cette mission.