Algérie

La liberté d'expression et du droit de manifester existe en Algérie



La liberté d'expression et du droit de manifester existe en Algérie
Concernant le droit à manifester en Algérie, Me Ksentini a indiqué que, conformément à la loi, il est interdit de manifester. «Qu'elle soit bonne, mauvaise ou injuste, il faut respecter la loi.»«L'ordre public est important», a-t-il soutenu. Il a, néanmoins, souligné la nécessité de «changer» cette loi, en demandant au législateur de «procéder à certaines abrogations comme cela se passe dans tous les pays démocratiques», a indiqué Ksentini qui était «l'invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio algérienne. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a affirmé que la liberté d'expression et du droit de manifester existe en Algérie. «Elle n'est peut être pas totale, mais elle existe», a-t-il dit. «Il n'y a qu'à consulter la presse écrite et vous verrez que les gens s'expriment comme ils l'entendent et sans aucune limite ou autocensure», a-t-il précisé. Ksentini a, toutefois, relevé l'existence de secteurs, autres que la presse écrite, «qui ne sont pas suffisamment ouverts comme les médias publics. «Femmes divorcées» Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis prononcent étrangement le même discours à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Ils promettent tous les deux de créer un fonds destiné aux femmes divorcées ayant la garde des enfants mineurs. Une similitude qui ne semble étonner personne en cette période décisive de la présidentielle où les prises de position, les engagements, voire les décisions, se multiplient. Interrogé sur cette question, Ksentini a déclaré que: «C'est une avancée considérable. J'apprécie très vivement car c'est quelque chose attendue depuis des années. Cela aurait dû se faire depuis vingt ans. Beaucoup de pays nous ont précédés sur cette question comme la Tunisie et la Suisse notamment. Nous y arrivons avec un peu de retard certes, mais le plus important c'est que ce fonds soit instauré», a estimé hier le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) à propos d'un fonds pour les femmes divorcées en charge des enfants mineurs «ordonné» par le chef de l'Etat. «C'est une caisse qui sera extrêmement utile et qui épargnera du coup, aux femmes divorcées ayant à leur charge des enfants d'aller traîner devant les tribunaux avec des affaires renvoyées de multiples fois et entendues par les services de police ou de gendarmerie. Cela fera également éviter à ces femmes d'exposer leur intimité», a affirmé Me Farouk Ksentini qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale». Ce fonds consiste, a-t-il insisté, à faire éviter à la femme divorcée d'entamer des démarches fastidieuses et longues pour un résultat par la suite, tout à fait maigre : celui d'obtenir un paiement effectif de la pension qui lui est due en tant que gardienne des enfants. Autrement dit : c'est à partir de cette caisse que cette femme divorcée va être payée. «La caisse disposera à son tour d'une action récursive ou un recours en justice exercé contre le véritable débiteur qui est le père défaillant».




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