Algérie

La LFP se professionnalise progressivement



La LFP se professionnalise progressivement
La saison footballistique 2015/2016 augure la stabilité de la discipline dans tous ses compartiments. Tout compte fait, il n'aura pas fallu en réalité beaucoup de temps aux responsables à hauteur des instances du football pour mettre en place une organisation, laquelle même si elle est encore et toujours objets de ratés, couacs, approximations, n'en livre pas moins un meilleur aspect comme le confirme le déroulement désormais normal dans les stades, plus particulièrement sur les terrains lesquels étaient souvent si ce n'est généralement à l'origine des débordements du public. Bien entendu, il peut y avoir résurgence à tout instant de situations contraires aux valeurs du sport, mais il n'est pas moins certain que les structures de la Ligue du football professionnel et les hommes qui les dirigent on acquis une certaine maturité, pris du recul par rapport à des situations exceptionnelles et aux réactions spontanées générant hélas encore plus de dommages au lieu de limiter les dommages. En somme, le professionnalisme au sein des structures de la LFP a pris le pas sur l'autre professionnalisme celui des terrains et c'est d'ailleurs tant mieux dans la mesure où les règles viennent de la Ligue et non pas l'inverse. Est-il besoin de rappeler que dans un passé récent ces mêmes règles étaient littéralement dictées à partir des terrains par la «grâce» d'un nouveau type de dirigeants installés à la faveur d'une conjoncture sociopolitique et économique difficile.Même si cette faune a, en grande partie, disparu des enceintes sportives, leurs frasques, leur capacité de nuisance, mais également leur entrisme a fait des émules et même si ces derniers ont été obligés de rentrer dans les rangs pour certains parce qu'ils ne pouvaient ps faire autrement et d'autres pour «retourner leur veste» et s'acheter à titre gratuit une respectabilité. Il n'y a aucune raison de donner des noms sauf qu'ils sont moins que les doigts d'une main à frayer dans les milieux du football.Si les instances sportives nationales veillent au grain, et là il faut quand même rendre hommage aux hommes qui en font partie en ce sens que leur mission est bien loin d'être facile, il n'en demeure pas moins la persistance de faille comme la situation folklorique qui a prévalu au MCA avec la présence à la barre technique de techniciens qui, quoi que la question des diplômes reste très discutable sachant que les compétences ou la valeur de certains d'entre eux n'avait pas besoin d'être prouvée, n'en auraient pas les qualités dûment authentifiées. Comme il paraît encore plus folklorique cette histoire de licence A de la CAF qui permettrait à un entraîneur de l'être vraiment et surtout de pouvoir coacher une formation et paradoxalement il semblerait que les deux tiers des entraîneurs algériens à la tête de clubs de la division une et deux n'en sont pas détenteurs. Sauf qu'une astuce a été trouvée pour dédouaner tout ce beau monde. C'était un peu le cas du MCA.Au cours d'un match avancé de vendredi passé, l'arbitre de la rencontre ESS-CRB a dû renvoyer les présidents des deux clubs là où ils devraient en toute logique se trouver. C'est-à-dire sur la main courante quoiqu'en soient les raisons. Une attitude qui renseigne sur une habitude indécrottable et qui n'est que rarement appliquée par les arbitres lesquels souvent impressionnés par la dimension sociale et populaire d'un dirigeant et donc pour eux le souci d'éviter de provoquer les supporters locaux.Comme nous le disions précédemment la saison 2015/2016 présente d'ores et déjà des gages de stabilité et ce n'est que bénéfice pour le football national.A. L.




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