Algérie

La LFC ne trouble pas les vacances des partis



Les nouvelles mesures, dites impopulaires, prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire ne semblent pas troubler les vacances des politiques algériens. La majorité des chefs des formations politiques ou de leurs représentants est restée injoignable hier. Les représentants des partis qu'on a pu contacter ne semblaient pas très au fait des choses.Le chargé de la communication de l'ex-parti unique, le Front de libération nationale, qui, a-t-il confié, n'avait pas eu vent de la décision d'interdire les crédits à la consommation aux particuliers, a estimé que « la question devrait être débattue par le FLN lors de la prochaine session de l'APN » (sic). Le fait est que les mesures de la loi de finances complémentaire ont déjà été publiées dans le Journal officiel. Un retour en arrière semble peu envisageable. Miloud Chorfi, représentant du Rassemblement national démocratique (RND), nous explique que la session de l'Assemblée populaire nationale étant en vacances, il préfère s'abstenir de tout commentaire.Toutes nos tentatives de joindre les représentants du Parti des travailleurs (PT), du Front des forces socialistes (FFS) et ceux du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont été infructueuses. Dans une telle situation, il est difficile de trouver des personnes pour s'insurger contre la prise de telles décisions ou, au contraire, d'argumenter en leur faveur.Cela renseigne surtout sur le fossé existant entre le peuple et ses élus. Comme l'année dernière, le gouvernement a choisi la période estivale, connue pour sa faible activité politique, pour publier les mesures les plus impopulaires.L'année dernière, le gouvernement a, en effet, mis en place des taxes sur les véhicules neufs au mois d'août.Les députés s'intéressent-ils aux questions pour lesquelles ils ont été élus ' Si certains partis politiques évoquent les problèmes des Algériens avec une prudence sémantique, il apparaît que les députés passent de plus belles vacances que les citoyens touchés de plein fouet par ces décisions.


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