Algérie

La LFC 2011 devant les Sénateurs : Khoudri explique le pourquoi du maintien de la friperie



La LFC 2011 devant les Sénateurs : Khoudri explique le pourquoi du maintien de la friperie
Photo : Fouad S. Ahmed Khoudri, ministre chargé des Relations avec le parlement a répondu, hier, aux sénateurs suite à la clôture des débats sur la loi de Finances complémentaire pour 2011. M. Khoudri, qui répondait aux lieu et place de M. Djoudi, ministre des Finances a répliqué par quelques remarques sur l'effort de financement de l'Etat de plusieurs projets de développement que ce soit au sud du pays avec Tamanrasse ou plus particulièrement, M'Sila ou Jijel. Ces dernières ont connu des réalisations importantes dans le domaine de la santé, des ressources en eau, du logement. Ainsi, Jijel, à  titre de rappel, verra dans sa zone de Bellara, «le démarrage d'un projet  d'usine d'acier avec un grand partenaire étranger et un autre projet d'assemblage de voiture», dit-il, sans donner de détail. Le ministre voulait tout simplement dire que le gouvernement n'a marginalisé aucune région. Mieux, les zones défavorisées bénéficient  de programmes conséquents d'investissements et aussi de subvention sur «la facture de l'électricité, pour le Sud, le gaz pour les Hauts-Plateaux» précise-t-il. Toutefois, et par rapport au refus d'immatriculation de certains types de véhicules dits sensibles  (les 4x4), le cas n'est spécifique à  Tamanrasset, le décret qui a été pris dans ce sens  «est applicable à  toutes les wilayas», précise le ministre. Pour revenir aux  propositions et remarques sur le projet de loi de Finances complémentaire qui a vu 19 interventions de la part des sénateurs, elles sont, reconnaît-on  «positives», mais cela n'a pas empêché M. Khoudri de «tancer» l'hémicycle sur la question relative à  l'importation de la friperie. Le représentant du gouvernement rappelle que le «parlement est souverain dans ses positions», mais l'interdiction par le passé de la friperie «n'a pas bloqué ce commerce qui continuait à  travers les frontières terrestres où des ateliers se chargeaient de traiter cette marchandise. Ces unités payaient leurs impôts et créaient de l'emploi.» M. Khoudri revient également sur les mesures prises pour l'amélioration de la situation sociale des populations, la préservation de leur pouvoir d'achat dans «un contexte d'instabilité politique à  l'échelle mondiale et de la tension sur les produits alimentaires». La loi de finances prend en compte «tous les risques, notamment pour assurer une stabilité des prix», rassure le ministre. L'adoption d'un prix de référence en matière de recettes pétrolières permet d'engranger des recettes (versées dans les Fonds de régulation)  qui «atteignent aujourd'hui 4 800 milliards de DA et des réserves qui peuvent couvrir trois années d'importations.» Enfin, le gouvernement qui prône la transparence dans la gestion budgétaire va soumettre au parlement la loi de règlement budgétaire pour 2009, à  l'occasion du débat sur la loi de Finances 2012.La première loi de règlement pour 2008 a été adoptée récemment «après 23 ans d'absence», conclut le ministre.


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