Algérie

La lente agonie des jeunes à Mila


M. A., 29 ans, rencontré au siège de l'ANEM, a bien voulu nous renseigner sur son sort  «Plombier de métier, j'attends depuis plus de deux années une insertion dans le cadre du contrat d'insertion professionnelle (CIP) moyennant un pécule dérisoire de 8000 DA/mois.»
K. Mourad, célibataire, 28 ans, ingénieur d'Etat  en agroalimentaire, est chômeur depuis 2007, année où il a terminé ses études. «Il n'y a pas de justice sociale dans le recrutement et le placement dans le marché de l'emploi», a-t-il martelé.
L. Yasser, originaire de la commune de Amira Arès (nord de Mila), est consumé de désespoir.
Doté d'un savoir avéré en menuiserie générale, il court, voilà près de 3 années, derrière un hypothétique emploi par le biais de l'ANEM.
Les horizons s'obscurcissent également devant C. M., un jeune de 27 ans, résidant à  Mila, licencié en sciences économiques option gestion d'entreprise, qui chôme depuis deux ans. Ce dernier affirme que «ses amis et lui, au nombre de huit, sont tous diplômés universitaires, réduits au chômage».
Sollicité pour donner son point de vue sur les lenteurs, les disparités, voire l'injustice dans le placement des jeunes chômeurs, le directeur de wilaya de l'ANEM s'est refusé à  tout commentaire, n'écartant pas toutefois «de possibles pratiques déloyales au niveau de certaines agences».
 
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