Les premiers éléments issus de l'enquête enclenchée suite à l'accident du train Alger-Thénia, survenu mercredi dernier près d'Hussein-Dey, avancent la thèse de l'excès de vitesse. «Une thèse qui n'implique pas forcément le conducteur tant qu'on ne connaît pas toutes les circonstances du drame», ont tenu à préciser des responsable de la SNTF.Selon le directeur général de la Société nationale du transport ferroviaire, Yacine Bendjaballa, on doit tenir compte d'un possible «malaise chez le conducteur ou une mauvaise interprétation de cette vitesse». Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le premier responsable de la SNTF a confirmé que le rapport préliminaire de la commission d'enquête installée par le ministère des Transports a fait état, suite à des premières lectures et analyses des enregistreurs des données de circulation du train, que le déraillement a été causé par «une vitesse élevée» au moment de son engagement sur la voie déviée. En effet, le train roulait à ce moment de déviation à 108 km/h alors que la vitesse requise était de 30 Km/h. M. Bendjaballah a estimé qu'il est encore tôt pour mettre en cause le conducteur qui est, souligne-t-on, toujours à l'hôpital et n'a pas encore relaté sa version des faits. L'invité de la Radio a expliqué qu'il pourrait y avoir d'autres causes que celle issue de la lecture de la boite noire du train. Il a, de même, assuré que le conducteur en question «était bien formé», qu'il avait un diplôme universitaire, et qu'il a eu une formation d'une année, dont cinq mois de théorie et sept mois de pratique suivis d'une année d'exercice «sans problème aucun». En somme, le directeur général de la SNTF a appelé à attendre le rapport final de la commission d'enquête pour connaître les vraies cause de l'accident avant de mettre en cause le conducteur ou autre. Il a précisé de même que le matériel roulant et les rails sont soumis régulièrement à des contrôles et «qu'aucune défaillance n'a été signalée» au côté de la gare d'Hussein-Dey «ni partout ailleurs», a-t-il assuré, insistant sur «le bon état des équipements et de la voie ferrée ainsi que les signalisations». Indiquant qu'une enveloppe annuelle de 5 milliards de dinars est consacrée à la maintenance et l'entretien du transport ferroviaire, M. Bendjaballa a annoncé le retour «à la normale» du transport ferroviaire vers toutes les destinations depuis hier matin.
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Posté Le : 10/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Radia Zerrouki
Source : www.lnr-dz.com