Algérie

LA LAITERIE DE L'ex-Onalait de Drâa Ben Khedda paralysée Les travailleurs demandent la 'renationalisation' de l'entreprise



LA LAITERIE DE L'ex-Onalait de Drâa Ben Khedda paralysée                                    Les travailleurs demandent la 'renationalisation' de l'entreprise
La laiterie de Drâa Ben Khedda (ex-Onalait) est paralysée depuis avant-hier par un mouvement de grève illimité entamé par les travailleurs de cette entreprise. Les employés exigent que l'Etat recouvre la gestion de cette unité privatisée depuis trois ans.
Selon des travailleurs de cette laiterie, 'le cadre socioprofessionnel du personnel se dégrade de plus en plus.' Ces salariés s'inquiètent aussi du sort de leur entreprise.
Pour les grévistes, la privatisation de la laiterie de Drâa Ben Khedda est une erreur et les responsables concernés doivent revoir cette question. Ce débrayage risque de créer une pénurie de lait dans la wilaya, puisque cette unité de production couvre plus de la moitié de la demande locale en la matière.
Au premier jour de la protestation, un rassemblement a été organisé devant l'entrée principale de l'usine avec des banderoles accrochées sur le portail de l'entrée de l'usine où l'on pouvait lire "Plutôt crever que renoncer", "Halte au bradage". De son côté, le Parti des travailleurs (PT) a réagi hier à cette grève en rendant public un communiqué dans lequel il est dit : 'Le PT suit avec attention le développement toujours en cours à la laiterie de Drâa Ben Khedda, considérant que cette revendication est juste et légitime et constitue la seule issue viable pour la sauvegarde et la pérennité de l'entreprise.' Le Parti des travailleurs rappelle que 'l'entreprise a été bradée pour la modique somme de 80 milliards de centimes, alors que durant le dernier exercice qui a précédé la privatisation, elle a réalisé des bénéfices évalués à 40 milliards de centimes'.
Le PT relève également que 'le nouveau propriétaire de l'entreprise n'a pas respecté le cahier des charges, notamment le volet création d'emplois et celui du renouvellement de l'outil de production.' Et d'ajouter : 'Le nouveau patron fait régner un climat de tension sociale permanent au sein de l'entreprise conséquemment au harcèlement des travailleurs sommés d'améliorer la productivité sans contrepartie.'
K. Tighilt


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)