Algérie

La Laddh tiendra une université populaire



La Laddh tiendra une université populaire
La Laddh tiendra une université populaire après une action de protestation devant la wilaya. Les deux parties campaient encore sur leurs positions respectives et la tension monte.Faute d'autorisation, qu'elle n'obtiendra certainement pas eu égard aux précisions apportées par la wilaya pour conforter la décision de la daïra de Souk El Tenine, la Laddh tiendra ce jeudi, à défaut d'une université d'automne, une université populaire qui aura lieu juste à l'issue du rassemblement de protestation devant la wilaya, sur la place de la Liberté «Saïd Mekbel». C'est ce qu' a indiqué hier Saïd Salhi, vice-président de la Laddh et comme pour lever tout amalgame sur les objectifs des deux activités, notre interlocuteur a rappelé les objectifs assignés à ces deux manifestations, à savoir «la problématique des interdictions, la levée de toute entrave à l'exercice des libertés démocratiques qui passent inévitablement par le retour du régime déclaratif, la révision de la loi liée aux associations et aux manifestations, qui consacre le diktat de l'administration». C'est le thème des deux activités, soutient le vice-président de la Laddh qui invite les participants à s'en tenir dans leurs interventions afin d'éviter tout amalgame. Loin d'être convaincus par les arguments présentés par l'administration dans sa mise au point, la Laddh a saisi le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales dans une requête transmise également à la présidence de la République, au Premier ministère et au Conseil national des droits de l'homme. La Laddh a mis l'accent sur «le refus de son administration de délivrer un récépissé de dépôt, qui est aussi contraire à la loi sur les associations», qui la rend tacitement «légale et agréée» et donc «en droit d'activer». La Ligue, a rappelé Saïd Salhi, a entrepris d'épuiser les voies légales. «Nous avons saisi la chambre administrative contre le wali de Béjaïa et avons fait fonctionner les «mécanismes extra conventionnels de l'ONU via les rapporteurs spéciaux». Saïd Salhi estime que «la réponse des services de la Drag de Béjaïa est d'autant plus incompréhensible que cette même Laddh a été autorisée à tenir son université d'été en 2008 à Melbou, mais surtout son forum des droits de l'homme six années durant, depuis 2009. Il évoque même «la participation de l'institution nationale des droits de l'homme, rattachée à la présidence de la République» aux dernières éditions de ce forum» et qu'en «juillet 2014, les représentants de la Laddh ont été reçus à la présidence de la République par Ahmed Ouyahia, qui menait alors les consultations pour la révision constitutionnelle» afin de battre en brèche les arguments avancés par la wilaya de Béjaïa pour interdire l'université d'automne à Souk El Tenine.


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